1 | Cette colonne est exclusivement composée d'Opel Blitz 3,5-36 ou 3,6-36, les modèles étant identiques extérieurement. Ces véhicules sont dotés de la caisse du premier type. Ils portent sur l'aile avant gauche un grand nombre de signes tactiques. Ils appartiennent à la 2e division blindée (Panzerdivision, Pz.Div.2), dont le symbole est les deux points jaunes à peine visibles sous le rectangle avec les diagonales. Ce dernier représente une unité du train, le N voulant direNachschubsoit réapprovisionnement et le 5 indiquant la 5e compagnie. Quant aux bois de cerf, ils sont l'apanage de laDivisions-Nachschubführer (mot.) 82, que l'on peut traduire par la 82edivision du train en partie motorisée. Pour résumer, les véhicules sont en dotation à la 5e compagnie de la 82e division du train de la 2e Panzer Division. Ils appartiennent au 22e corps d'armées dirigé par le général Kleist, d'où le K peint au-dessus des signes tactiques. Ces marquages sont en usage lors de l'attaque contre la France en mai-juin 1940.
Troisième partie : les modèles tardifs. Dans les n° 312 et 313 de Charge Utile, nous avions commencé l'historique des camions Opel Blitz. La fabrication de ces derniers se poursuit jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale avec de nouveaux modèles.
Le nouveau design aérodynamique adopté dans l’automobile, mis en pratique en particulier sur la Chrysler Airflow aux États-Unis et la Peugeot 402 en France, va inspirer les ingénieurs d’Opel pour le dessin d’une nouvelle cabine. Finis la calandre et le pare-brise verticaux. Le cheval de bataille de la marque allemande reçoit une calandre en V et un pare-brise inclinés qui facilitent l’écoulement des flux d’air vers l’arrière.
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