1 | Les parkings uruguayens donnent l’occasion
de découvrir des véhicules très variés.
Les marques européennes dominent, mais
l’immense majorité des camions en circulation
est constituée de modèles fabriqués
en Amérique du Sud, et principalement au
Brésil. Parmi ces derniers, les Mercedes et
les Scania sont de loin les plus présents.
En raison de la pandémie, notre globe-trotter Pascal Schou n’a pas quitté la France en 2020 et les choses ne se présentent pas mieux cette année. Voici donc un petit retour en arrière, en 2018, où Pascal et sa compagne Valérie sont partis parcourir les routes de l’Uruguay, après avoir entamé leur périple en Argentine.
2 | Si les Scania sont très semblables à ceux
qui peuplent nos routes, en revanche, les
Volkswagen fabriqués au Brésil que l’on
croise couramment donnent une note
exotique au paysage routier local.
3 | Ce pick-up avec hard top arrière est
un Chevrolet C 10, un modèle assez
répandu dans le pays comme dans toute
l’Amérique du Sud d’ailleurs. Son moteur
doit être un six cylindres à essence de
110 chevaux. Son PTC est de 2,22 tonnes.
4 | Parquée depuis des années sur un terrain
avec de nombreuses autres épaves,
cette Ford A équipée à l’origine d’un
plateau à ridelles en bois et de roues fil
paraît avoir déjà beaucoup souffert des
intempéries. Nous ignorons si son moteur
est le quatre cylindres ou le V8 proposés
conjointement à l’époque.
5 | Nettement plus récent puisque datant
de 1952, ce pick-up est un classique Ford F 100 à moteur six cylindres à
essence à soupapes en tête de 133 chevaux
qui partage son esthétique de cabine
avec toute la gamme basse et intermédiaire
du géant américain. Son PTC est
de 5 000 livres soit 2,267 tonnes.
6 | En dépit de son état, c’est un joli véhicule
que ce pick-up d’origine Ford Fairlane
dérivé de la berline contemporaine.
7 | Dans quel pays au monde ne peut-on
croiser au moins une Peugeot 504 ? Celle-ci,
probablement un pick-up 504 U 10, a reçu une
cellule de camping-car, un type d’équipement
qu’il était aussi possible de croiser en France.
8 et 9 | Incroyable trouvaille que cette
Renault Colorale châssis-cabine de
800 kg carrossée en plateau à ridelles
et arborant encore un état relativement
décent 65 ans après sa mise en circulation
! Il doit s’agir d’un modèle R 2093
à moteur 2 litres culbuté.
8 et 9 | Incroyable trouvaille que cette
Renault Colorale châssis-cabine de
800 kg carrossée en plateau à ridelles
et arborant encore un état relativement
décent 65 ans après sa mise en circulation
! Il doit s’agir d’un modèle R 2093
à moteur 2 litres culbuté.
10 et 11 | Amateurs d’exotisme, voici une
Renault 4 Mini 4 S. Il s’agit d’un modèle
conçu à la fin des années soixante par
l’importateur et distributeur Renault
pour l’Uruguay, la société Santa Rosa de
Montevideo. C’est l’usine Renault Ika de
Córdoba (Argentine) qui fournit toutes les
pièces mécaniques ainsi que l’avant de la
carrosserie du véhicule. C’est en revanche
Santa Rosa qui réalise la carrosserie utilitaire
à deux portes, laquelle permet aux
Uruguayens d’échapper aux taxes à l’importation
qui frappent lourdement les voitures
de tourisme. Environ 1 000 exemplaires
en seront construits. Cette Renault a été
photographiée alors que Pascal et Valérie
faisaient route vers Colonia de Sacramento.
10 et 11 | Amateurs d’exotisme, voici une
Renault 4 Mini 4 S. Il s’agit d’un modèle
conçu à la fin des années soixante par
l’importateur et distributeur Renault
pour l’Uruguay, la société Santa Rosa de
Montevideo. C’est l’usine Renault Ika de
Córdoba (Argentine) qui fournit toutes les
pièces mécaniques ainsi que l’avant de la
carrosserie du véhicule. C’est en revanche
Santa Rosa qui réalise la carrosserie utilitaire
à deux portes, laquelle permet aux
Uruguayens d’échapper aux taxes à l’importation
qui frappent lourdement les voitures
de tourisme. Environ 1 000 exemplaires
en seront construits. Cette Renault a été
photographiée alors que Pascal et Valérie
faisaient route vers Colonia de Sacramento.
12 | Par le passé et durant des années,
les constructeurs américains ont régné
sans partage sur les marchés sud-américains.
Il en reste encore quelques
traces en Uruguay. Témoin, ce pick-up
Studebaker 2 R 5 de 1949 de 800 kg
de charge utile. Ce véhicule est mû par
un six cylindres à essence à soupapes
latérales de 2,79 litres et 80 chevaux.
Sa boîte compte trois rapports.
13 | Ce Volkswagen Type 2 qui a bien
vécu n’arbore plus de plaques d’immatriculation.
Il a dû cesser de rouler voici
déjà des années.
14 | En revanche, ce type 21, évolution
du précédent, est toujours relativement
propre et sert encore quotidiennement.
15 | Au début des années soixante, BMC
(British motor corporation) présente une
nouvelle gamme de camions de moyens
tonnages qui sera vendue sous les
marque BMC, Austin et Morris. Certains
modèles seront assemblés en France par
Willème et commercialisés sous la marque
Willème-BMC, d’autres seront construits
en Espagne sous la marque Sava-Austin.
Importés au compte-gouttes en Uruguay,
ces véhicules sont très rares ajourd’hui. En
retournant vers Fray-Bentos, Pascal en a
déniché un en 6 x 2. Il s’agit certainement
d’une transformation locale.
16 | Le modèle de base semble être un
Austin FFK 140 de 11,176 tonnes de PTC,
équipé d’un six cylindres BMC de 5,1 litres
développant 105 chevaux à 2 600 tr/mn
assorti d’une boîte à quatre rapports.
La trappe d’accès au radiateur affiche
fièrement sa provenance…
17 | Avant que les Allemands et les Suédois
ne s’installent en force en Amérique du
Sud, les constructeurs anglais remportent
quelques succès sur le continent au côté
des constructeurs américains. Dynamique
à l’exportation, Bedford est de ceux-là.
Carrossé en plateau à ridelles bâché,
ce châssis ML de 1950 environ joliment
restauré appartient aujourd’hui à un collectionneur.
Affichant une charge utile de
3 ton, il est propulsé par un six cylindres
à essence de 3,52 litres et 75,9 chevaux.
Son PTC est de 5 tonnes.
18 | Les ventes de Bedford se poursuivent
dans le pays avec la série TJ à capot
dont les ailes comportent comme des
sourcils au-dessus des phares. Celui que
Pascal a remarqué est l’un des plus petits
modèles. C’est un J 2 de 2 tonnes utiles. Son moteur est un six cylindres à essence
de 3,293 litres et 114 chevaux. Le véhicule
est monté en simples à l’arrière.
19 | Mais Bedford rencontre aussi un
certain succès dans les années soixante
et soixante-dix avec sa célèbre série TK.
Carrossé en benne entrepreneur, ce porteur
semble être un KG de 11,34 tonnes
de PTC. Le moteur est un six cylindres
diesel Bedford de 112 chevaux.
20 | Incroyable rencontre que ce
Borgward fabriqué de 1949 à 1952 en
Allemagne. C’est un B 1250 de 1,25 tonne
de charge utile. Si son moteur est encore
d’origine, c’est un quatre cylindres à
essence 4 M 1.5 de 1 498 cm3 développant
48 chevaux, suivi d’une boîte à
quatre rapports.
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