1 | Cette photo regroupe les deux camions retenus pour le programme Schell, à savoir les modèles 2,5-32 de 1,5 tonne et le 3,6-36 de 3 tonnes. On remarque immédiatement que les cabines sont quasi similaires, quoique l’une soit de plus grandes dimensions que l’autre. Les numéros inscrits sur les portes, 8, 9 et 16, correspondent à un code interne à l’unité. L’insigne peint sur l’aile gauche d’un des deux petits modèles, qui représente un bouquetin ou un animal semblable dressé sur ses pattes arrière, garde encore aujourd’hui son mystère, aucune unité connue n’ayant adopté un tel symbole. (Cliché collection Hoppe)
Deuxième partie : les modèles à calandre en coupe-vent. Dans notre précédent numéro, nous avons abordé les modèles Opel du début des années trente. Au milieu de la décennie, des stylistes révolutionnent l’esthétique des voitures et aussi des camions par l’introduction de notions d’aérodynamisme dans les dessins des nouveaux modèles.
2 | Beaucoup de camions intégrés dans les armées allemandes proviennent de la réquisition. Aussi, il est impossible de savoir si la caisse cargo de ce camion est d’origine ou bien si elle a remplacé un équipement dont la Luftwaffe n’avait aucun besoin. Reste la cabine, dont le pare-brise affiche des dimensions bien plus importantes que de coutume. À côté du véhicule en service au sein du DAK (deutches Afrikakorps) se trouvent plusieurs nourrices de 20 litres, plusieurs d’entre elles portant une croix blanche. Il s’agit de jerrycans d’eau, une denrée au moins aussi importante que le carburant dans le désert.
3 | Cette camionnette a manifestement
été la cible de nombreux
tirs, vu la quantité d’impacts dans
la tôle de sa caisse. Ces soldats
essaient sûrement de la remettre
en marche. Comme souvent, les
mentions sur la porte sont erronées,
avec un poids à vide de
1 815 kg et une charge utile de
1 385 kg. Les marquages tactiques
placent ce véhicule dans une unité
d’artillerie tractée équipée d’obusiers,
première batterie.
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Publié le
18 février 2019