• Premier de la lignée
Ce joli Peugeot D 3 A fourgon appartient à la collection de Jean-François Zygmaniak, membre de l’Anau et qui possède également un Mercedes LAF 1113 4 x 4 de pompiers, une Renault Juvaquatre, un Sinpar Castor, un Citroën 32 et un Magirus-Deutz !Photographié par Jean-Paul Vuilmet d’Amayé-sur-Seulles (Calvados), le D 3 A a été restauré dans sa configuration d’origine et il arbore encore son immatriculation attribuée en juin 1953 dans la Manche. Ce modèle de 1 500 kg de charge utile reprenant la base de la camionnette Chenard & Walcker CPV est propulsé par le moteur de la 203, un quatre cylindres à essence de 1 290 cm3 développant 40 chevaux grâce à de nouveaux pistons eliptiques. Il sera remplacé en 1955 par le D 4 A doté du moteur de 1 468 cm3 de la 403.

• Petite merveille
Dans les années soixante-dix, Velay poids lourds, le concessionnaire Iveco de Brives-Charensac (Haute-Loire), rachète une camionnette Unic L 7 D de 1929 à M. Vercasson, un brasseur de Langeac (même département). Le véhicule est entièrement démonté et restauré avec soin pour être exposé. La L 7 D est un modèle à châssis surbaissé de 1 400 kg de charge totale (2,55 tonnes de PTC) animé par un moteur quatre cylindres à essence de 1 998 cm3 et 11 chevaux et équipé d’une boîte à quatre rapports. Les pneus d’origine sont des Michelin 17 x 50 à tringles. La L 7 D sera ensuite remplacée par la L 11 D2. Cette L 7 D affiche aujourd’hui encore un magnifique état. M. Boyer, qui dirige l’entreprise, souhaite à présent la vendre. Il peut être joint au 06 09 91 39 41.

• Faux Iveco
C’est Jacques Ruby qui a immortalisé ce petit camion Fiat 616 N3/4, cette fois à Nérondes (Cher), en juillet dernier. Portant une réimmatriculation de juillet 1991 dans le Cher, ce véhicule arbore un monogramme Iveco sur sa calandre et une décoration issue des Daily. Les deux ne sont pas d’origine, la commercialisation du 616 ayant cessé au lancement du Daily en 1978, alors qu’Iveco n’était qu’un groupement (et non encore une marque à part entière) dont le logo, un petit « I » majuscule, commençait à apparaître discrètement sur les calandres. Réceptionné à 3,5 tonnes de PTC, le 616 N3 est à l’époque disponible avec moteurs à trois cylindres 8030 de 2 592 cm3 et 61,5 chevaux (616 N3) ou à quatre cylindres 8040.02 de 3 455 cm3 et 81,5 chevaux (616 N3/4). C’est le second qui engrangera l’essentiel des commandes sur le marché français.