1 | Le clou de l’exposition de cette dernière édition était sans conteste cet extraordinaire autocar Hispano-Suiza de 1936 venu de Navarre. Ce véhicule d’un étage et demi a été entièrement restauré avec un soin qui laisse pantois. Après la Seconde Guerre mondiale, la marque sera nationalisée par le gouvernement espagnol et poursuivra sa production sous le nom de Pegaso.
Organisé depuis toujours par une association de bénévoles (tous adhérents du club des Amateurs d’automobiles anciennes— les 3A), Époqu’auto est devenu le principal événement de l’année en matière de véhicules anciens, avec des surfaces d’exposition en constante augmentation. Et Époqu’auto est aussi la seule bourse-exposition d’importance à offrir un joli plateau de camions.
Apparu voici quelques années déjà, ce plateau s’est pérennisé. Et en fait de camions, du 10 au 12 novembre derniers, c’étaient les autocars qui étaient à l’honneur, avec un magnifique assortiment sorti des garages de collectionneurs particuliers et d’associations. Cerise sur le gâteau, en marge de ces derniers, on pouvait aussi trouver ça et là plusieurs autres véhicules au gré des stands. Les stands, parlons-en…
Du fait de sa situation géographique (la manifestation se tient dans les halls d’Eurexpo à Chassieu, près de Lyon), du prix modéré demandé pour les stands et de la réputation de salon populaire qu’elle s’est forgée au fil des années, la manifestation attire un nombre record de clubs et de professionnels que l’on ne voit pas ailleurs.
Ce sont ainsi des dizaines de stands de pièces neuves et anciennes, de miniatures, de documents, d’objets, d’œuvres d’art et évidemment de professionnels de la voiture et de l’utilitaire anciens proposant des véhicules à l’achat, des accessoires et des services qui s’offrent aux visiteurs. On ne peut ressortir des halls d’Époqu’auto que le sourire aux lèvres, et avec des trouvailles sous le bras. Dans le contexte actuel autophobe que nous vivons depuis un certain temps déjà, une telle manifestation fait vraiment du bien…
1 | Le clou de l’exposition de cette dernière édition était sans conteste cet extraordinaire autocar Hispano-Suiza de 1936 venu de Navarre. Ce véhicule d’un étage et demi a été entièrement restauré avec un soin qui laisse pantois. Après la Seconde Guerre mondiale, la marque sera nationalisée par le gouvernement espagnol et poursuivra sa production sous le nom de Pegaso.
2 | Pièce unique que ce Berliet PLB 6 b de mai 1956 carrossé par Dubos et conservé dans un bon jus d’origine par Jean-Marc Séry de Pujaudran (Gers).
3 | Ce Chausson APH 2.50 de 1951 a été restauré avec amour aux couleurs de la Régie départementale des voies ferrées du Dauphiné par l’association grenobloise Histo-Bus dauphinois.
4 | Célèbre et toujours étincelant, l’autocar Panhard K 173 de 1949 de Jean-Pierre Meynard de Queyrières (Haute-Loire) était bien sûr présent sur le plateau. Carrossé par Amiel & Bodoira, il constitue lui aussi une pièce unique à présent.
5 | La carrosserie de ce petit autocar Peugeot DMAH de 1947 a été signée par la Carrosserie dauphinoise, entreprise à laquelle on doit également sa restauration.
6 | Un seul autobus était présent sur le plateau, un exemplaire à plateforme de la série des Renault TN 6 A parisiens à moteur six cylindres à essence livrés à la STCRP en 1932.
7 | Régionale de l’étape, l’association Rétro bus lyonnais avait amené son joli Saviem SC 5 P à moteur six cylindres Perkins, un autocar de ligne de 37 places mis en service en 1968.
8 | Dernier survivant de son type, ce Verney LP à moteur quatre cylindres Panhard 4HL de 90 chevaux a été acheminé depuis l’Alsace par l’association Autocars anciens de France.
9 | La Fondation de l’automobile Marius Berliet dispose toujours d’un beau plateau à Époqu’auto. Parmi les six véhicules exposés en novembre dernier figuraient plusieurs tracteurs routiers dont ce beau Bernard TD 180.35 à cabine Pelpel 3 superbement restauré aux couleurs des transports Griset de Vernaison (Rhône) avec lettrages peints à la main.
10 | Toujours présent à Époqu’auto, le Musée des sapeurs-pompiers Lyon-Rhône exposait une Renault Estafette R 2130 en cours de restauration totale et ce magnifique premier départ Delaunay-Belleville MF 6 de 1923 mis en service par les établissements Dietrich de Jallieu (Isère) avant d’être racheté en 1932 par la commune de Montalieu-Vercieu.
11 | Autre véhicule du Musée exposé sur le plateau de la Fondation de l’auto-mobile Marius Berliet, ce Berliet GLB 5 a équipé en camion-citerne d’incendie appartenait naguère au centre de secours de Charlieu (Isère).