1 | Assurément l’un des véhicules les plus regardés du plateau, cet ensemble composé d ’un Berliet TLM 10 M2 monté en 24 pouces et d’une semi-remorque fourgon était le premier élément de la trilogie du film 100 000 dollars au soleil. Patiemment restauré par Jean-Michel Perrier, ce TLM conduit par Rocco (Jean-Paul Belmondo) était comme les deux autres agrémenté de personnages et de panneaux réalisés par le PTRA et restituant l’ambiance du film.
Toujours plus grand, toujours plus beau, toujours plus intéressant. Le salon Époqu’auto a tout pour lui : géré par une dynamique équipe de bénévoles passionnés, il se tient près de Lyon à Eurexpo, où la place ne manque pas et où l’on accède et se gare facilement.
Et s’il n’y avait que ça… Mais Époqu’auto attire aussi les marchands et professionnels de tout poil grâce à des tarifs attractifs et leur multiplicité fait le bonheur des visiteurs en quête de pièces, accessoires, documents, miniatures, objets d’art… et de véhicules.
Quant aux expositions thématiques, le club des 3 A (Amateurs d’automobiles anciennes) fait fort chaque année. Pour cette 45e édition, c’était les marques Hotchkiss, Matra et MG qui étaient à l’honneur avec Bertone. Et, depuis des années déjà, les véhicules utilitaires ont l’honneur de disposer d’un vaste plateau qui leur est dédié, donnant ainsi aux associations l’occasion de se faire connaître et d’exposer leurs fleurons.
Du 8 au 10 novembre 2024, les thèmes principaux étaient les véhicules du film 100 000 dollars au soleil, les gazogènes et les marques lyonnaises. Une fois de plus, les camions, et en particulier ceux de l’ami auvergnat Jean-Michel Perrier, ont connu leur heure de gloire et ils ont été particulièrement appréciés du public.
Un seul conseil à nos lecteurs : si vous n’êtes jamais allés à Époqu’auto, ne manquez pas la prochaine édition qui se tiendra comme d’habitude le deuxième week-end de novembre 2025…
2 | Le second véhicule du film était le TBO 15 M 6 x 4 de 320 chevaux de Mitch-Mitch (Bernard Blier), chaussé de pneus de 20 pouces et également propriété de Jean-Michel Perrier.
3 | C’est la Fondation de l’automobile Marius Berliet qui avait apporté le troisième véhicule emblématique du film, le GBC 8 M 6 x 6 de Plouc (Lino Ventura). Ce camion est la véritable « Gazelle rouge » ayant participé en 1959/1960 à la Mission Ténéré de Berliet… et au film 100 000 dollars au soleil.
4 | En flânant dans les allées du salon, on pouvait découvrir cette camionnette Chenard & Walcker CHV présentée dans son jus et à vendre pour la coquette somme de 5 000 €…
5 | … ou bien ce Citroën HY 72 pick-up bâché en état concours.
6 | Fidèle d’Époqu’auto, la Fondation Berliet exposait son Berliet type M de 1909, l’un des tout premiers camions lourds de la marque. Il s’agit de l’unique exemplaire sauvegardé de ce modèle, restauré à l’état de neuf.
7 | Exposé dans son état d’origine, décrépit mais plein de charme et parfaitement tournant, le Renault EP de 1917 de Stéphane Roméro intriguait les visiteurs.
8 | Pour son plateau dédié aux marques lyonnaises, la Fondation était aussi présente avec cette rare camionnette Rochet-Schneider 1 500 kg à moteur 12 HP, premier modèle d’utilitaire de la marque.
9 | Toujours sur le même plateau, les visiteurs pouvaient admirer cette auto-pompe d’incendie 18400 de la même marque, qui défendait autrefois la chocolaterie Menier de Noisiel (Seine-et-Marne).
10 | L’exposition de gazogènes rassemblait plusieurs véhicules remarquables, à commencer par ce Citroën 23 RU à l’empattement raccourci, récupéré dans le Jura par M. Lombard, un entrepreneur de battages et de sciage de Malaucène (Vaucluse).
11 | M. Lombard est également le propriétaire de ce Renault AHN 3 équipé d’un gazogène Imbert dans les années quarante et conservé dans son état d’origine. Ce véhicule roulait autrefois en Charente.
12 | La gloire aussi pour le petit Berliet VDAFG 11 de Jean-Charles Balayssac qui exhibait sa mécanique… mais que son propriétaire un peu frustré n’a pas eu le droit de démarrer !
13 | Le plus gros des gazos présents était ce Berliet VDCAG 15, superbement restauré (et fonctionnel !) par Claude Jacquet.
14 | Beau véhicule que ce tracteur forestier Latil M3G TL7 équipé d’origine d’un gazogène à bois Imbert. Il appartient à la collection de la Fondation de l’automobile Marius Berliet.
15 | Pour faire le pendant de l’exposition Hotchkiss côté utilitaires, le plateau camions présentait deux véhicules de la marque dont un PL 25 de la Fondation de l’automobile Marius Berliet carrossé en fourgon primeurs bois…
16 | … et cette chenillette HB 40 Castor, l’une de celles ayant participé aux expéditions polaires de Paul-Émile Victor en Arctique et en Antarctique. Accusant un PTC de 5 tonnes, elle est animée par un quatre cylindres à essence Hotchkiss 3501 de 115 chevaux (un quatre cylindres diesel 3505 de 91 chevaux est également proposé en alternative). Six exemplaires en seront construits.
17 | Le magnifique Saviem-LRS R 4154 de Stéphane Chamot à moteur six cylindres horizontal de 120 chevaux faisait également partie du plateau camions de cette année.
18 | Amené par la route par son propriétaire, Maurice Bouge de Bagnols-en-Forêt (Var), ce GLM 10 M2 citerne pinardière a attiré bien des regards.
19 | Fidèle de la manifestation et régional de l’étape, le Musée des sapeurs-pompiers Lyon-Rhône expose toujours des véhicules de premier intérêt à Époqu’auto. Cette année, l’équipe de Frédéric Pizzinato avait entre autres apporté ce premier départ incendie Rochet-Schneider 16500 de 1924…
20 | … et ce premier départ incendie Peugeot DMA de 1942, autrefois en service à Larajasse (Rhône) et qui arborait une délicieuse patine d’époque…