Cinquième partie : le crépuscule. Au début des années cinquante, le prestige de Saurer reste intact auprès de nombreux transporteurs disposés à mettre le prix. Les autocars de la marque ont de plus bénéficié d’une action collective de carrossiers, mais les sirènes de la concurrence feront tourner bien des têtes…

Plongée dans l’autosatisfaction et toujours aussi peu disposée à investir dans la productivité, la direction de Saurer France justifie ses prix élevés par l’économie réalisée à l’utilisation, un argument confirmé par ses clients. Encore faut-il que l’offre colle aux besoins. Jusqu’en 1951, le catalogue ne compte que deux modèles, le 3 CT1D de 11,5 tonnes de PTC et le 8 BUD de 18,5 tonnes. Seul le 3 CT1Da, variante « rapide » du 3 CT1D avec pont à simple réduction,...

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