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J’ai reçu le nouveau Charge Utile (le no 376) et sur la légende de l’autocar Floirat Y 55 des transports Reilhès du dessin d’éditorial, il doit y avoir une erreur. Saint-Jean-la-Fouillouse est au nord de la Lozère tandis que Saint-Jean-du-Gard se trouve à une vingtaine de kilomètres de Saint-Étienne-Vallée-Française.

Pour ce qui est des établissements Reilhès, ils avaient repris l’activité des transports de voyageurs Gleize de Florac vers 1975. Il y avait bien un Floirat Y 55 mais avec la bande centrale rouge, mais cet autocar n’était déjà plus en service car les Gleize avaient racheté aux transports de Nantes deux Berliet PHN 10 de 43 places avec moteur six cylindres et Telma, l’un avec roues arrière simples et l’autre avec jumelage (d’ailleurs, ce dernier se sortait mieux de la neige) ainsi qu’un autocar OM Leoncino carrossé par Amiot avec moteur arrière qui coulait régulièrement une bielle pour remplacer la Micheline des CFD dont la ligne avait été fermée le 31 mars 1968.

Le service faisait Florac—Sainte Cécile-d’Andorge (Gard) où le train Paris-Nîmes « le Cévenol » non électrifié marquait un arrêt. Le Floirat en question avait lui aussi un moteur quatre cylindres Panhard qui avait la particularité de se mettre à tourner à l’envers quand on l’arrêtait, et la fumée envahissait tout l’habitacle. Seule solution : caler le moteur avec une vitesse. Une autre question : qui connaît de nos jours les transports Reilhès, qui ont dû disparaitre depuis belle lurette ? L’immatriculation du Floirat date de 1968.

Robert Saint-Pierre

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