• Premier véhicule
Membre de la toute jeune association « Maremise » créée en mars 2022, Marc Mons possède plusieurs véhicules (un PSL Saviem SG 4, une Estafette VTU, une VL Peugeot 304 break et un VLHR Cournil). Il nous présente ici le véhicule de première intervention Citroën C 25 de 1987 restauré avec le concours d’un garage local et conservé par l’association. Cédé par le syndicat du centre de secours de Villeneuve-sur-Yonne (Yonne), ce véhicule auparavant en service au CPI d’Egris-selle-le-Bocage avait été acquis d’occasion en 2011 et a été réformé en juillet 2024. Son équipement signé HVI de Bois-le-Roi (Seine-et-Marne) comprend une tonne de 400 litres, une petite pompe de 15 m3/h (que l’association recherche) et tout le matériel nécessaire pour répondre à toutes les interventions. Sa remise en état a demandé quatre mois de travail.

• Duo d’échelles
Sur une exposition organisée à Vendenesse-lès-Charolles (Saône-et-Loire) en mai 2017, Pascal Fernandez a photographié deux échelles de sapeurs-pompiers. La première est une EPA (échelle pivotante automatique) Riffaud de 30 m montée sur un châssis Renault JP 11 de 1981 environ avec moteur six cylindres 797 de 5,49 litres et 133 chevaux DIN. Celle du second plan est une EPA du même fabricant mais le châssis est cette fois un S 150.11 TI, quasi identique au précédent mais animé par un six cylindres turbo MIDS 06.02.12 de 154 chevaux CEE à injection directe Renault. Le JP 11 a été racheté par une association. Le S 150 était quant à lui encore en service au centre de secours de Charolles.

• Magnifique
Le même jour et au même endroit, Pascal a également immortalisé l’un des deux véhicules apportés par le Musée des sapeurs-pompiers de Lyon Rhône, à savoir une somptueuse Peugeot 402 équipée en premier départ incendie. Ce véhicule a été mis en service en 1936 aménagé en corbillard ! Ce n’est qu’après la guerre qu’il a été racheté par la commune de Cognin (Savoie) et transformé en véhicule d’incendie. Animée par un quatre cylindres à essence TH de 1 991 cm3 développant 55 chevaux à 4 000 tr/mn auquel fait suite une boîte à trois rapports seulement, elle emporte tuyaux, agrès ainsi qu’une échelle à crochets. Superbement restaurée par l’équipe du Musée, elle mériterait cependant une plaque d’immatriculation moins moderne…