• Impeccable restauration
Christophe Equy du Cannet (Alpes-Maritimes) a surpris cet autobus Renault PR 100 MI le dimanche 30 juin dernier sur le vieux port de Cannes (même département). Ce véhicule, un ancien de la Stuc (Société des transports urbains de Cannes) était exposé dans le cadre de la 1re édition de la manifestation Cannes Vintage. Il était présenté par l’association Tram & bus de la Côte d’Azur de Breil-sur-Roya (idem), qui l’avait entièrement restauré dans la livrée d’origine de la Stuc. Ce magnifique véhicule de 1981 est propulsé par un six cylindres MID 06.20.30 de 8,82 litres et 192 chevaux DIN (une version turbo de 225 chevaux est aussi disponible). La boîte de série est une PAM TRC HVD S 211.60 à quatre rapports à commande manuelle électrique mais des boîtes automatiques ZF à quatre rapports ou Voith à trois rapports sont proposées en option.

• Sauvetage effectué
Le samedi 3 août dernier, une équipe de l’association Autocars anciens de France de Wissembourg (Bas-Rhin) s’est rendue à Hochfelden, à 60 km de là, pour réveiller ce camping-car réalisé sur la base d’un autocar Mercedes O 302 à carrosserie Vetter. Ce véhicule d’avril 1971 n’avait plus tourné depuis 32 ans. Il a suffit d’un peu d’huile, de gazole, de liquide de refroidissement, de deux batteries et de quelques rilsans pour le rapatrier par la route. Après quelques heures de nettoyeur haute pression, il a pu trouver une place dans le Conservatoire des transports de l’association. Ce véhicule parfaitement entretenu appartenait au garage Charles Hess de Hochfelden.

• Sauvetage effectué (bis)
Le 19 juillet, la même équipe de l’association a récupéré auprès de la Stan (réseau de transport de l’agglomération de Nancy) le dernier TVR (transport sur voie ré-servée), un tramway sur pneus de 24,48 m de long et de 26,9 tonnes à vide. Il fait partie des deux survivants d’une production de 49 exemplaires démarrée en 1985 et terminée en 2002. Seules les villes de Caen et Nancy ont opté à l’époque pour ce type de matériel. Considéré comme un autobus électrique, il était entraîné par des moteurs électriques d’une puissance totale de 300 kW et d’une puissance auxiliaire de 200 kW lorsqu’il n’y avait pas de lignes électriques. Un guide était encastré dans la route, ce qui permettait de guider le convoi. L’alimentation de la machine se faisait à l’aide de deux perches à l’instar des trolleys. Lorsque le véhicule quittait le dépôt pour se rendre sur sa ligne ou lorsque qu’il n’était pas possible d’installer ce guide, il fonctionnait comme un autobus avec un volant.

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