Patrick Peynot de Cerny (Essonne)a naguère roulé pour les transports Causse-Walon, à l’époque leader du transport de voitures et de camions en Europe. C’était vers 1982. Il conduisait un Berliet GR 305 attelé à une remorque Lohr TC 4, l’ensemble permettant le transport de quatre camions au maximum. Patrick a joint plusieurs photos qu’il a prises à l’époque. En voici quelques-unes. Nous aurons l’occasion d’y revenir. Aujourd’hui, les transports Causse-Walon n’existent plus. En 1996, ils sont passés dans le giron du groupe Axial, lui aussi disparu aujourd’hui. Après avoir été dominé par les Unic puis, pendant une longue période, par les Mercedes, le parc de chez Causse-Walon s’ouvre à la concurrence en 1977 avec des Berliet 950 KB6puis des GC 231. Du fait de ses nombreux contrats avec les constructeurs, la société fait l’acquisition d’un petit nombre de véhicules de la plupart desmarques présentes sur le marché. En lourd, aux côtés des Berliet GR 280 A et GR 305, on voit arriver entre autres des Magirus-Deutz 256 M 19 FL, des Leyland Marathon et des Unic 190.30…

Ici, Patrick vient de charger des camions Ford Cargo dans le port de Dieppe(Seine-Maritime). Il s’apprête à partir pour Vercelli en Italie. Immatriculé en juin 1980, son GR 305 est un des derniers Berliet produits. (photo ci-dessus)

Là, le chargement est composé de tracteurs agricoles Avto. Le cliché est pris à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne). Les GR 305 de Causse-Walons ont des versions à cabine courte. Comme le précise Patrick, la grille de la boîte Berliet BM 8.120/3 est inversée avec la 7e et la 8e près du siège. (photo ci-dessus)

Le 11 novembre 1982, quelque sept ensembles de chez Causse-Walon sont bloqués sur un parking à Grenoble (Isère). Ce sont un Unic 190.30, un GR 305, un second 190.30, un Magirus- Deutz 256 M 19 FL, un GR 305, un Leyland Marathon et un troisième GR 305. (photo ci-dessus)

Cette rubrique est la vôtre. Elle a vocation à être illustrée par vos photos d’archives concernant les véhicules de transporteurs disparus ou existant encore aujourd’hui, accompagnées de vos anecdotes : quelle était l’entreprise ou le propriétaire (dont les noms de figuraient pas forcément sur les portières), où était-elle basée, qu’est-ce qu’elle possédait comme véhicules (même si l’on ne dispose pas de photos de ces derniers), quels étaient ses trafics, ses liaisons habituelles, ses clients, et même ses chauffeurs.
Si vous avez travaillé pour une maison de transport et que vous recherchez d’anciens collègues, dites-le nous, mais il vous faudra pour cela joindre une photo de votre véhicule de l’époque, ou d’un autre… Vos souvenirs et vos compléments d’information concernant une entreprise qui aura été évoquée sont les bienvenus. Alors, à vos plumes ou à vos ordinateurs. Ensemble, nous ferons revivre de belles pages du transport en France…

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