Laurent Gaure de Payzac (Dordogne) nous a a envoyé cette jolie photo du camion que conduisait son père Jean-Guy. Il s’agit d’un Berliet GLR 8 R à moteur cinq cylindres de 125 che-vaux à injection Ricardo qui appartenait à l’en-treprise Parveau & fils de Vignols (Corrèze), laquelle fabriquait des machines à bois. Ce véhicule avait été carrossé en fourgon intégral par Teilhol. À son volant, Jean-Guy livrait ces machines sur toute l’Europe du Sud et de l’Est, en notamment en Allemagne, en Belgique et en Italie.

Cette photo extraite d’un article paru dans Le pélerin du 28 décembre 1975 et envoyée par Jacques Deligny de Dijon (Côte-d’Or) montre un Mercedes de l’entreprise Les transporteurs lyonnais de Lyon, une coopérative de transporteurs basée comme son nom l’indique à Lyon (Rhône). S’il est difficile d’être catégorique, le cliché ne révélant qu’une partie du véhicule, il semble que l’on ait affaire à un tracteur LS 1924 à moteur six cylindres de 240 chevaux DIN. Il est photographié à l’entretien dans le garage de la coopérative.

Nous sommes le 22 mai 1949 dans un village du Jura. C’est la fête des fleurs en ce dimanche et un corso fleuri est organisé, qui traverse le bourg. La quincaillerie Dolone a prêté son camion Chevrolet Canada 1543 X1 pour l’occasion. Acquis en août 1946 dans le cadre du Plan Marshall, ce véhicule animé par un six cylindres à essence a été entièrement recouvert de fleurs et de guirlandes.

Voici deux vues d’un camion Willème C 7 TP. Encore entièrement chaussé de bandages, le véhicule est photographié sur un chantier de la région parisienne. Il a été immatriculé en juillet 1929 dans le départe-ment de la Seine.

Cette autre photo nous apprend que le véhicule a été équipé d’un gazogène. Le cliché n’étant pas daté, il est difficile de savoir si la scène se passe durant la Seconde Guerre mondiale, ce qui expliquerait la transformation. Les boîtes à chocs ont trouvé place sous le châssis. Le Willème C 7 TP est en fait un camion Liberty modifié et renforcé par le constructeur de Nanterre, qui débute son activité en faisant du négoce de véhicules des surplus de la Première Guerre.

Ce troisième cliché montre un autre véhicule du même type, et a priori de la même entreprise, dont une plaque émaillée fixée sur la première ridelle de la benne nous révèle le nom : la Société moderne d’entreprises, une entreprise de travaux publics établie boulevard Malesherbes à Paris. Ce camion a lui aussi été doté d’un gazogène mais l’équipement paraît plus compact.

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