| « Pinder, le plus beau
chapiteau du monde »,
un slogan cher au coeur
de Charles Spiessert, directeur
de ce grand cirque français
et que l’on voit ici s’étaler
sur une remorque qui a voyagé
avec le parc routier du chapiteau
mythique avant et après
la Seconde Guerre mondiale.
Pinder en liquidation judiciaire, Bouglione aux quartiers d’hiver et Amar sans repreneur, les chapiteaux français traversent en 2018 une nouvelle crise dont nul ne connaît aujourd’hui l’issue.
2 | L’ambiance qui a toujours
régné chez Pinder était celle
de la camaraderie, un esprit
entretenu par une direction
soucieuse du bien-être
de son personnel et néanmoins
attentive au respect des
règles strictes sans lesquelles
un grand chapiteau ne peut
voyager sans avatars. Un esprit
joyeusement illustré par ce cliché
autour de l’un des Brockway
B 666 aperçu quelques saisons
au début des années cinquante.
3 | Le Grand cirque de France
des familles Gruss-Jeannet est
ici installé en 1963 place Fagey à
Bruxelles. À gauche, on distingue
l’arrière des caravanes
directoriales. Au centre,
on reconnaît l’un des tracteurs
International M426 avec sa semi
Fiche 75 affectée au transport
des gradins et à droite un autre
tracteur du même type avec
son nez allongé et qui est associé
à l’une des semi-remorques
Gramm abritant les groupes
électrogènes.
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Publié le
10 septembre 2018