Première partie : des plages du Débarquement aux champs de foire. Aussitôt la paix retrouvée, le matériel militaire du Débarquement connaît une seconde vie dans de nombreux cirques. Mustapha Amar, surnommé le colonel, a l'habitude de comparer la vie de son chapiteau itinérant à celle d'une armée en campagne.

L’importance du parc routier de l’époque et la logistique que nécessite la pratique de la ville d’un jour justifient la comparaison. En 1945, les directeurs doivent renouveler leur matériel roulant en grande partie obsolète après des années d’inactivité forcée. Les quelques tournées organisées sous l’Occupation l’ont été avec des moyens réduits alors que l’après-guerre s’annonce prometteur avec une population avide de se...

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