Bonjour. Une petite remarque concernant la première partie de l’article sur Karosa paru dans le no 384. Vous écrivez dans le chapeau de l’article que « ce n’est qu’au début des années quatre-vingt-dix que le constructeur tchèque s’est réellement fait connaître à l’ouest en entrant dans le groupe Irisbus ». Ce n’est pas exact.

Au début des années quatre-vingt-dix, Irisbus n’existe pas. (L’entité sera crée le 1er janvier 1999). C’est tout à l’honneur de Renault VI d’avoir repris Karosa alors en pleine déconfiture. L’accord a été signé à Prague le 2 novembre 1993 entre le PDG de Renault VI (Shémaya Lévy), le directeur général de Karosa (Stanislav Janku) et les autorités tchèques (Ministère de l’industrie et Fonds de la propriété nationale, Karosa étant alors une entreprise d’État). Cet accord donnait officiellement naissance à Karosa SA dont Renault VI prenait 34 % du capital (la majorité passera sous contrôle français dans un deuxième temps avec le concours de la BERD, parachevant la privatisation de l’entreprise).

Par ailleurs, dans la partie suivante de l’article parue dans le no 385, le premier Récréo a été présenté au Mitcar 1996 alors qu’Iris-bus n’existait toujours pas. Page 51, concernant le choix du Récréo : « (…) les Français préfèrent partir de l’autobus B 931 (…) C’est donc un B 932 (…) qui est proposé comme nouveau car scolaire ».
Les documents Renault VI que je joins prouvent que c’est bien le car interurbain C 935 qui est la base du Récréo pour le marché français, ce qui est logique, un car de ligne étant plus adapté qu’un autobus pour être décliné en version scolaire.
À la page 52 : « Le Mitcar 1998 est aussi l’occasion pour Renault de présenter l’Iliade, successeur du FR 1 ». En fait, l’Iliade a été présenté deux ans plus tôt, au Mitcar 96 !

Cordialement,
Nicolas Tellier

Réponse : Merci Nicolas pour ces rectifications. Je tiens à souligner que la première erreur est de mon fait, et non de celle de notre auteur, Benoit Gruhier.

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