• Moins puissant
Christophe Buchet a récemment photographié cette camionnette Renault 750 kg tous-terrains ex-armée française à Aurillac (Cantal). Elle appartient au magasin Gas Cow, installé dans le centre-ville et spécialisé dans la rénovation et la vente de motos « vintage ». Réimmatriculée en juin 2010, elle a été dotée de rétroviseurs plus grands que ceux d’origine (le rétroviseur côté conducteur a été refixé quelques minutes après la photo). Livré en 1955, ce véhicule est nettement moins courant que les R 2087 4 x 4. Il s’agit en effet d’un modèle R 2067 4 x 4 qui s’en différencie par son moteur, un quatre cylindres à essence 668.5 de 1 996 cm3 délivrant 50 chevaux à 3 000 tr/mn (contre 2 141 cm3 et 64 chevaux pour le 2087). Réceptionné à 3,2 tonnes de PTC, le R 2067 sera fabriqué de décembre 1953 à janvier 1957 à 3 770 exemplaires.

• Le forain reprend du service
Il y a déjà longtemps, nous avions publié le cliché d’un GMC CCKW 353 A2 à ponts banjo carrossé en fourgon et propriété d’un forain du Nord, René Fichaux de Wambrechies. Ce dernier a pris sa retraite en 2000 et, en septembre 2005, ce camion maintenu en bon état a été racheté par Jean-Marie Casteleyn de Bergues (même département). Dans les mois qui ont suivi, il a bénéficié d’une restauration complète depuis le châssis afin de le remettre dans sa configuration d’origine, avec caisse bâchée en bois. Le travail a été très conséquent. Jean-Marie nous a envoyé ce cliché du résultat, lequel est magnifique. Le véhicule a conservé sa réimmatriculation civile de janvier 1951.

• Une cureuse !
Dans les derniers numéros, nous avons déjà évoqué les véhicules garés sur le terrain d’un collectionneur de Grundviller (Moselle) et photographiés par André Puccio. En voici un autre qui ne manque pas de sel. Il s’agit d’un Dodge T 223 WC 63 6 x 6 débarrassé de son treuil avant mais équipé d’une cabine fermée artisanale plutôt réussie et recarrossé… en cureuse. Il s’agit probablement du seul exemple de ce type de transformation sur base de Dodge 6 x 6. Ce camion appartenait à l’entreprise J. Siuroles de Freyming-Merlebach (même département) qui l’avait immatriculé en juin 1961.