L’actualité est tourmentée en ce moment avec l’élection présidentielle en France et la guerre qui se poursuit en Ukraine, avec des conséquences chez nous que l’on n’aurait jamais imaginées. Les pénuries de toute sorte, principalement énergétiques, s’associent à des conditions météorologiques souvent désastreuses en fin d’hiver et au boum mondial de la reprise après la pandémie de Covid pour provoquer des hausses des prix à peu près générales, du blé à l’acier en passant par le papier, le bois, les matières plastiques, le vin ou les carottes.
Dans ce contexte, les collectionneurs, souvent modestes, en sont réduits à limiter leurs sorties. Dans un autre registre, la politique menée par les pouvoirs publics français et l’Union européenne en matière d’énergies alternatives pour véhicules affecte aujourd’hui gravement les transporteurs. Ceux qui roulent au gazole sont particulièrement impactés, mais moins cependant que ceux qui se sont dotés de camions fonctionnant au GNC ou GNL (gaz naturel comprimé ou liquéfié) — lequel est encore en quasi-totalité d’origine fossile, le biogaz ne progressant que lentement — et qui doivent faire face à un quasi-triplement du prix du gaz. En conséquence, nombreux sont les véhicules arrêtés en fond de parc, faute de pouvoir rouler de façon rentable… Et pour les renouvellements de flottes, il faut actuellement compter sur des délais de plus d’un an. Espérons que la situation internationale va s’améliorer rapidement, faute de quoi l’été risque d’être chaud…
Bonne lecture.
Jean-François COLOMBET
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