Dominique Teytot de Bordeaux (Gironde) nous a 1 transmis cette vue extraite du quotidien Sud Ouest. Elle montre la place de la Bourse sur les quais de Bordeaux avec le miroir d’eau en face. Les véhicules présents sont a priori les suivants : de droite à gauche au premier plan, deux Chausson AP 1 ou AP 3, un Chausson AP 1, probablement un APH 47, équipé de roues à disque sûrement jumelées à l’arrière (une rareté), un car carrossé impossible à identifier, un Isobloc qui, vu l’époque, doit être un W 843 M à moteur Matford V8 à essence, et enfin un car inconnu. Au centre, en arrière-plan, le car semble être un Floirat GA1 B6. Enfin, à droite en arrière-plan, c’est un Chausson AP1 sans doute possible. Dominique est un ancien conducteur d’autocar de tourisme. Il a débuté le métier en 1977 à Bordeaux après avoir conduit un car au service militaire. Au même endroit sur cette place, il prenait en charge des scolaires ou des clients avec son Saviem S 45 à moteur Fulgur avec une bâche sur le toit pour protéger les bagages ! Il a passé son permis à l’armée sur un car carrossé par Heuliez (un Citroën 450 ?) puis a successivement conduit un S 45 à moteur Fulgur, un S 45 GT à moteur MAN, un SC 5, un Mercedes O 303.10 R, des Mercedes O 303.15 RHD et RHS, des Neoplan variés, un VDL Bova, un Mercedes Tourismo et un Iveco Magelys…
C’est à Jean-Luc Pierson que nous devons ces deux photographies signées par son oncle René Krier, décédé en 1996. Hélas fort sombres, elles ont été prises durant l’hiver 1976 sur le chantier de démolition de l’aciérie de Micheville à Villerupt (Meurthe-et-Moselle). Elle révèlent une pelle à câbles que nous n’avons pu identifier. Au premier plan, un panneau avertit les visiteurs du « danger de projections de scories liquides et de morceaux cassés à la poire ».
Si la marque de cette pelle est inconnue, il s’agit cependant d’une machine animée par des moteurs électriques, à en juger par l’enrouleur que l’on distingue à l’arrière et par les câbles que l’on voit à terre.
Ces trois clichés fort intéressants appartiennent à Claude Michel de Villers (Vosges). Ils nous ont été transmis par Pierre Jacquot de Gagny (Seine-Saint- Denis). Sur le premier, on découvre un autobus Schneider H de la STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne). Créée en 1919, cette entreprise de transports succède à la CGO (Compagnie générale des omnibus) et précède la RATP qui, elle, verra le jour en 1949. Le conducteur du véhicule (la voiture 24x) pose en compagnie de son receveur (tous les autobus de l’entreprise qui circulent à Paris sont encore exploités à deux agents) et d’un mécanicien. Il porte une veste en cuir car le poste de conduite du Schneider est ouvert à tous les vents. Un second conducteur et un autre receveur sourient à la fenêtre.
On retrouve ici un véhicule identique, la voiture 233, avec son conducteur et deux receveurs. Comme l’autobus précédent, il dessert la ligne AG Bourse-Porte de Versailles. Ces clichés sont tous pris au terminus de la Porte de Versailles, sur le boulevard Victor. Mis en service à partir du 1er juin 1916, les Schneider H disposent d’un quatre cylindres à essence de 34 chevaux. Longs de quelque 8,38 m, ils affichent une capacité de 38 places dont 28 assises (16 en 1re classe et 12 en 2e classe) et 10 debout sur la plate-forme. La CGO en commande 1 269 exemplaires. Les derniers ne seront réformés qu’en 1938.
Ici, ce sont trois receveuses qui sont photographiées, probablement au même endroit. Elles n’officient pas dans des autobus mais dans des tramways, lesquels n’ont pas encore tous disparu…
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