Paul Hurley de Veaugues (Cher) nous a envoyé ce cliché d’un autocar mystère immatriculé dans la Creuse en 1949. Même si l’enfant vêtu d’une veste de peau cache en partie les roues du véhicule, on reconnaît sans doute possible un Renault aux moyeux avant. Il semble que l’on ait affaire à un 215 D d’après-guerre, mais nous ignorons le nom du carrossier qui l’a habillé. Néanmoins, on ne peut pas écarter l’hypothèse d’un ZPDF d’avant-guerre recarrossé, cas observé à de nombreuses reprises dans les années de pénurie de l’immédiat après-guerre. Et la calandre semble avoir été prélevée sur un autre véhicule, peut-être un Saurer…
C’est également Paul Hurley qui nous a transmis ce cliché appartenant à la collection de Guy Robaye de Vezin (Belgique). Il pourrait avoir été pris à Toulouse (Haute-Garonne) au début des années cinquante. On y découvre trois Berliet. Le premier est un GDR 7 D benne réimmatriculé en juin 1951 dans le Tarn, qui vient d’être pris en écharpe par ce qui semble être un GPM 10 W 6 x 2 plateau chargé de citernes de vin. Ce dernier véhicule, qui appartient aux transports Fabrega frères de Narbonne (Aude), a hérité d’une cabine couchette hors-série. Au premier plan à droite, on reconnaît l’avant d’un autre GDR 7 D. Le choc semble avoir bien abîmé l’avant du GPM…
Cette carte postale envoyée par Hervé Comby de Meymac (Corrèze) révèle la gare « routerail » d’Alès (Gard), probablement en 1953 ou 1954. Les autocars présents sont assez facilement identifiables. De gauche à droite, à quai, figurent un Chausson AP « nez de cochon » (a priori un AP 3 ou un AP 48), un Berliet PLB 6 a, un Floirat Y 53, un Renault 215 D, un autre Berliet PLB 6 a du même transporteur que le précédent, un Saurer 3 CT1D et un Chausson AP 48. À droite, devant les bâtiments, un Chausson AP 521 est garé…
Cette autre carte de la collection d’Hervé Comby met en scène un accident intervenu quelque part dans un village de Meurthe-et- Moselle, dans la première moitié des années trente. Cette collision sans gravité a priori résulte de la rencontre entre un camion Saurer 5 AD de la maison Rousselot, Michel & Cie de Nancy (même département) et d’une automobile de luxe qui pourrait être une Panhard. Cette dernière a été immatriculée en Meurthe-et-Moselle en novembre 1929. Encore doté de bandages à l’arrière, le Saurer a été dûment calé pour plus de sécurité.
Bernard Bornet de Belfort (Territoire de- Belfort) nous écrit : « j’ai travaillé sur cette grue Coles Hydra Truck 150 T qui appartenait à l’entreprise Clair de Pesmes (Haute-Saône) qui fabriquait des cuves à mazout de grandes dimensions et de la charpente métallique. Le vérin de rallonge fuyait ; il a fallu un autre camion de l’entreprise, un Volvo F 88 plateau avec grue arrière, pour pouvoir sortir les rallonges. La photo date de 1978. » Bernard souhaitait avoir des renseignements supplémentaires sur cet engin. Les voici. Le modèle Hydra Truck 150 T affiche un poids en ordre de marche de 24,430 tonnes. Il est animé par un six cylindres AEC AV 505 développant 158 chevaux à 2 200 tr/mn, associé à une boîte à six rapports. La portée maximale est de 18,40 m (flèche principale) + 4,57 m (rallonge) + 6,10 m (fléchette). Sa capacité est de 18 tonnes à 3 m.
Philippe Pétrequin de Saint-Maurice-Colombier (Doubs) nous a adressé cette copie d’une carte postale éditée par le Musée d’art et d’histoire de Montbéliard (même département). On y voit un camion Peugeot transportant un squelette de mammouth à l’occasion du centenaire de la mort de Georges Cuvier du 9 au 12 juillet 1932. Le camion est un modèle 506 de 3,5 tonnes de charge utile, l’un des 62 exemplaires fabriqués de 1913 à 1914. Son moteur est un quatre cylindres HO de 4,941 litres et 20 HP, relayé par une boîte à quatre rapports. La transmission est à chaînes.
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