Première partie : les militaires et la guerre du feu de forêt. « De tous les ouvrages construits de main d'homme, les barrages sont les plus meurtriers ». Ces mots sont ceux d’André Coyne, spécialiste incontesté de la construction des barrages-voûtes, qui va réaliser le barrage de Malpasset dans le Var. Mais Malpasset, c’est le nom que l’histoire va retenir comme étant l’une des catastrophes les plus meurtrières de l’après-guerre, à l’origine des unités d’intervention de la Sécurité civile.

Nous sommes durant l’hiver 1959. Les pluies qui s’abattent sur le sud de la France inaugurent à leur façon le tout nouveau barrage, celui qui sera rebaptisé par les habitants « le mal placé ». L’ouvrage, situé en amont de la ville de Fréjus, se remplit à grande vitesse. Il est 21 h 13, ce 2 décembre, lorsque le gardien entend un sinistre craquement. Mais il est déjà trop tard… Sous le poids de l’eau, le barrage cède et près de 50 millions de mètres cubes...

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