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Les camions Magirus-Deutz (Partie 4)

1 | Avec sa puissance moyenne située à mi-chemin entre celle du 232 et celle du 310, le 270 D 19 FS va connaître un certain succès sur le marché français, en dépit de la consommation souvent excessive de son moteur, lequel n’est autre que le V10 de 14,7 litres des 310 détaré à 270 chevaux. Photographié à Tain-l’Hermitage (Drôme) en mai 1979, ce bel exemplaire immatriculé en mai 1976 fait partie de la flotte des transports Châtain de Saint-Vallier (même département), avant l’arrivée des Renault. (Cliché collection privée)
En 1971, Magirus-Deutz entre dans sa période de maturité avec une gamme renouvelée bénéficiant en outre de nouveaux moteurs plus modernes, plus puissants et plus sobres. Mais, au cours de la décennie, le constructeur allemand va aussi perdre son indépendance, racheté par le groupe Fiat et progressivement intégré dans la nouvelle entité Iveco.

Présent sur le marché français depuis le début des années cinquante, Magirus-Deutz améliore peu à peu ses positions grâce à une offre de plus en plus pertinente. L’Allemand entame son offensive en proposant des véhicules issus de sa gamme nationale puis ces derniers sont remplacés par des modèles répondant de façon plus étroite aux spécificités françaises en matière de poids, tant au niveau des PTC maximum que des seuils de licences. Dans les années soixante, ce sont...

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