En cette période de pandémie, les manifestations, quelles qu’elles soient, sont rares quand elles ne sont pas interdites. L’association alsacienne Acaare a trouvé une solution au problème ; elle est à l’origine d’une initiative originale.

Bravant les restrictions imposées par la situation actuelle, les cellules grises de l‘Acaare ont ainsi cogité pour continuer de proposer à ses membres des sorties en 2021. C’est ainsi qu’a récemment eu lieu la première édition de ses « balades-relais » qu’elle espère nombreuses au cours de l’année. De quoi s’agit-il ? D’une petite balade d’une journée, avec cinq ou six participants issus du même territoire qui se retrouvent autour de leurs véhicules, avec un repas en commun avec distances respectées ou en pique-nique de plein air et un retour compatible avec le couvre-feu en place. Une balade simple mais essentielle pour retrouver des moments conviviaux entre membres dans une formule facile à organiser et à annuler si les conditions l’exigent.

Le 20 mars dernier, Francis Léonhart avait donc concocté une belle balade partant du Ried noir et passant par les cols (enneigés) du Bonhomme, des Bagenelles et de Fouchy, avec des pauses à Breitenau et Saint-Pierre-Bois. Le « relais-trophée » a été remis à l’un des participants, Hubert Gross, qui a en retour à charge d’organiser une journée-balade en y invitant quelques membres autour de lui, et de remettre le trophée au suivant… Ainsi, l’Acaare espère voir le trophée voyager de proche en proche, depuis le centre Alsace vers les Vosges puis la Lorraine, le Nord et le Sud Alsace et autres. Ces balades permettront de maintenir au moins symboliquement le lien entre tous ses membres et de « réchauffer les coeurs et les mécaniques » (c’est beau). Le « relais-trophée » est lui-même un clin d’oeil à ses amis collectionneurs de toute la France puisqu’il est un don de l’association les Rois de la route à l’Acaare et lui a été remis à la Pentecôte 2019 par Gilbert Gineston. Merci à eux et bonne route à tous !

Remerciements : Nous adressons tous nos remerciements à Bruno Michel, président de l’Acaare, à qui nous devons l’essentiel de ce texte et les photos qui l’accompagnent.