Au milieu des années quatre-vingt-dix, dans la région de Thônes (Haute-Savoie), pas moins de trois entreprises de travaux publics et de transports, portent le patronyme de Périllat. Parmi ces dernières figure au Grand-Bornand l'entreprise Jean-François Périllat TP. Il semble qu'elle ait cessé ses activités en juillet 2008. Voici cinq clichés de véhicules que la maison a exploités.

Ci-dessus : Photographié au Grand Bornand le samedi 15 juillet 1995 peu après sa réforme, ce Berliet GBH  12 à benne d’enrochement arbore une réimmatriculation de juin 1975 dans le département de la Haute-Savoie. Véritable bête de somme, omniprésent sur tous les chantiers français des années soixante-dix à quatre-vingt-dix, le GBH 12 est animé par le 12 litres maison, un six cylindres M 635.40 CD de 250 chevaux SAE.

Surpris dans l’enceinte de l’entreprise le lundi 10  juillet 1995, ce Berliet GBH  280 6 x 4 à benne Marrel date de 1976. Il dispose de 260 chevaux SAE, fournis par son six cylindres turbo de 12 litres, le fameux MDS 06.35.40 A.

Attelé à une semi benne Marrel à deux essieux, ce Mercedes NG 1936 AS 4 x 4 est propulsé par le gros V 10 atmosphérique de 18,3 litres, l’OM 423 réglé à 355 chevaux DIN. Mis en service en 1985, ce tracteur assure également la traction de la semi porte-engin Kaiser de la maison. Le cliché est pris le jeudi 5 juillet 2001.

Ce Mercedes 2635  K 6 x 4 Powerliner benne d’enrochement date de fin 1992. Animé par un V8 turbo OM 442 A de 14,62 litres, il dispose de 354 chevaux CEE. Nous sommes le jeudi 12 juillet 2001.

Immortalisé le mercredi 4 juillet 2001 au Grand-Bornand, ce Mercedes TP  Liner  400 6 x 4 est une série spéciale du SK  2639  K Type  2 dont il reprend la mécanique, à savoir le V8 OM 442 LA intercooler de 14,62 litres réglé ici à 381 chevaux CEE. Immatriculé en septembre 1997, il pourrait s’agir là d’un modèle tardif.

Cette rubrique est la vôtre. Elle a vocation à être illustrée par vos photos d’archives concernant les véhicules de transporteurs disparus ou existant encore aujourd’hui, accompagnées de vos anecdotes : quelle était l’entreprise ou le propriétaire (dont les noms de figuraient pas forcément sur les portières), où était-elle basée, qu’est-ce qu’elle possédait comme véhicules (même si l’on ne dispose pas de photos de ces derniers), quels étaient ses trafics, ses liaisons habituelles, ses clients, et même ses chauffeurs.
Si vous avez travaillé pour une maison de transport et que vous recherchez d’anciens collègues, dites-le nous, mais il vous faudra pour cela joindre une photo de votre véhicule de l’époque, ou d’un autre… Vos souvenirs et vos compléments d’information concernant une entreprise qui aura été évoquée sont les bienvenus.
Alors, à vos plumes ou à vos ordinateurs. Ensemble, nous ferons revivre de belles pages du transport en France…
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