• Antépénultième
Prise il y a une dizaine d’années près de Nîmes (Gard) par Jean-Guy Thérond qui habite la ville, cette photo montre un wrecker Ward-LaFrance M1 modèle 1000 series 4 ex-US Army, un véhicule nettement plus rare chez nous que son successeur le M1A1 modèle 1000 series 5 à cabine bâchée. Les deux camions sont dotés du même moteur, un Continental 22 R de 145 chevaux, mais celui du camion immortalisé par Jean-Guy a sûrement été remplacé par un six cylindres diesel. Il appartenait au garage R. Maillet de Sète (Hérault). Nous ignorons ce qu’il est advenu de ce Ward, qui tenait compagnie à un Marmon à caisse atelier et à une Griffet G 8 6 x 6…
• Porte-bombe
Au milieu des années quatre-vingt-dix, Fabrice Bettembourg a immortalisé ce Chevrolet à La Bâtie-Rolland (Drôme), à quelques kilomètres de chez lui. De toute évidence, il s’agit d’un modèle M6 porte-bombe, désigné NQ.G7128 dans la nomenclature Chevrolet. Ce camion débarrassé d’une partie de son équipement arrière a semble-t-il reçu une calandre de GMC ainsi qu’un treuil avant. Doté du même six cylindres à essence de 93 chevaux que les autres modèles de la série des 1,5 ton 4 x 4, le M6 affiche des dimensions réduites, un poids en ordre de marche de 2,868 tonnes, sa cabine est bâchée et ses pneus sont simples à l’arrière. Le véhicule est conçu pour le transport (avec une remorque adaptée), la pose et la dépose des bombes sous les ailes des bombardiers. Ce véhicule a probablement été récupéré dans l’intervalle par un collectionneur.
• Surprise en forêt
De passage dans les Vosges, Grégoire Colliard de La Grande-Résie (Haute-Saône) a déniché une série de véhicules garés depuis très longtemps dans un sous-bois et peu à peu digérés par la nature. Parmi ces derniers figure un extraordinaire Mack NJU 1, un tracteur 4 x 4 de pontage de la classe 5/6 ton, la même que celle des Autocar U 8144 T. Doté d’une cabine fermée, ce véhicule est propulsé par un six cylindres à essence Mack EN 532 de 8,715 litres et 136 chevaux, lequel a ici visiblement été remplacé par un diesel plus long, entraînant une excroissance en face avant. Ce véhicule issu des Surplus a été racheté en octobre 1958 par un exploitant forestier du département. Au total, le NJU 1 et son frère le NJU 2 doté d’un caisson derrière cabine plus petit seront fabriqués à 692 exemplaires seulement.
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