• Unic PAC
Michel Chalard de Jouey (Côte-d’Or) a récemment immortalisé cet Unic 190 PAC 20 benne grue à Jugy (Saône-et-Loire) où il tient compagnie à une pelle O&K RH 4. Immatriculé neuf en novembre 1978, ce camion est un des premiers modèles à profiter des synergies au sein du nouveau groupe Iveco. Il associe en effet un châssis et une mécanique Fiat à une cabine Magirus-Deutz et sera distribué en France par le réseau Unic. Le 190 PAC 20, qui est le plus petit modèle de la nouvelle gamme Unic à capot, est propulsé par un six cylindres Fiat 8210.02 de 9,57 litres développant 201 chevaux DIN à 2 600 tr/mn. Lui fait suite une boîte ZF S 6.65 à six rapports synchronisés. Le pont arrière à double réduction est signé Magirus. Ce modèle de 19 tonnes de PTC connaîtra une honnête diffusion en France.

• Pot de fleurs repeint
Il y a quelque temps, Stéphane Got d’Arnouville (Val-d’Oise) nous avait envoyé les photos d’un Mack R 607 S de la REP que nous avions publiées. Bonne nouvelle, ce camion érigé en pot de fleurs à été récemment repeint et il a été installé sur un piédestal en enrochement à l’entrée du site de la REP de Bouqueval (même département). Ce véhicule dont la REP (Routière de l’est parisien) a possédé toute une flotte à l’époque est équipé d’un six cylindres Mack ENDT 673 E de 11,012 litres et 187 chevaux SAE suivi d’une boîte Mack à 4 x 5 rapports, les deux derniers rapports de la boîte auxiliaire étant surmultipliés.

• Pot de fleurs repeint
Au même endroit, c’est-à-dire sur le rond-point s’accès au site de la REP à Bouqueval, Stéphane a également remarqué ce Citroën 55 UDI. Ce camion à été restauré par la REP il y a quelques années aux couleurs de la société Transordures. Après la reprise de la REP par Veolia, il à été repeint de façon anonyme. Il arbore une immatriculation d’avril 1956 mais ses roues sont curieusement munies de cinq goujons seulement, l’apanage des modèles postérieurs 46, 47 et 60… Son moteur est un six cylindres diesel Citroën de 4,578 litres et 76 chevaux.

• BOM
C’est à Tours (Indre-et-Loire) que Clément Mazelpeux de Condrieu (Rhône) a immortalisé ce Saviem SM 7 M 110 équipé d’une benne à ordures ménagères Sita 6000 en avril 2001. A priori, le véhicule venait d’être réformé. Il avait été acquis en seconde main en janvier 1986 par la ville d’Authon (Loir-et-Cher) pour assurer le ramassage de ses ordures ménagères. Sa mise en circulation devait remonter à 1974 environ. En octobre 1971, le SM 7 M 110 remplace le SM 7 D 110. Présentant le même PTC de 10,990 tonnes, il bénéfice du nouveau six cylindres réalésé 797 de 5,491 litres développant 150 chevaux SAE contre 135 pour le précédent. Jusqu’à la sortie du JP 11, ce modèle sera une des meilleurs ventes du constructeur de Blainville.

• Derniers R
Clément nous a également fait parvenir deux clichés de camions Renault de la série R, lesquels commencent à se raréfier chez nous aujourd’hui, de très nombreux exemplaires ayant déjà été expédiés à l’étranger, principalement en Afrique noire. Les deux photos ont été prises sur le parc d’un négociant de Saint-Désirat (Ardèche), le long de la RN 86. Le premier est un R 385 TI 26 T 6 x 4 Major ayant appartenu à l’entreprise de transports spéciaux Couturier de Mâcon (Saône-et-Loire). Ce véhicule en bon état datant de 1993 environ est un ancien tracteur routier qui a reçu une grue Palfinger de très gros tonnage. Le R 385 TI 26 T 6 x 4 Major remplace le R 380.26 T 6 x 4 en 1992. Reprenant les mêmes organes, il s’en distingue par son six cylindres intercooler MIDR 06.35.40 L1 puis N3 de 12,024 litres dont tout le haut moteur a été retravaillé. Outre une puissance portée de 374 à 385 chevaux et une plage de couple plus plate, le nouveau modèle bénéficie d’une nouvelle présentation intérieure, d’une meilleure souplesse, d’une fiabilité encore améliorée et d’une consommation en baisse.

Le second R immortalisé par Clément est une dépanneuse ayant appartenu au garage Sud VI de Carpentras (Vaucluse). Ce camion a ensuite émigré en Charente-Maritime en juillet 2008. Sous toute réserve, il semble que l’on ait affaire à un R 390.35 T 6 x 4 à moteur V8 intercooler MIVR 08.35.30 de 14,88 litres et 389 chevaux DIN, un ancien tracteur routier de 1988 environ converti en dépanneuse par la greffe d’une flèche Austin Western. Comme sur le précédent, la boîte doit être une Renault B 18 à 16 rapports + deux extra-lents. La face avant du véhicule a également été changée pour une plus récente de R Major en polyester.

Volvo original
Jean-Christophe Luthringer a photographié ce Volvo F 12 G qui est resté garé l’été dernier le long de la RD 13 devant l’ancienne base logistique de Gefco à Quincey (Haute-Saône). Ces installations vétustes avaient fait parler d’elles lors de l’enquête sur cette entreprise menée en mars 2021. Il semble que ce camion était équipé en portique multicaissons mais l’équipement hydraulique et le portique ont été démontés. Immatriculé en juin 1986 dans la Loire, ce camion encore en bon état malgré ses 36 ans n’était manifestement pas arrivé là par ses propres moyens. En effet, ses batteries étaient absentes et surtout aucun certificat d’assurance n’était affiché sur le pare-brise… En tout état de cause, les F 12 G ainsi carrossés et dotés d’une cabine couchette qui plus est équipée de vitres de custode ne courent pas les rues. Le F 12 G est animé par un six cylindres turbo TD 121 G de 11,978 litres et 320 chevaux DIN. Introduit en 1983, il est évidemment réceptionné à 19 tonnes de PTC.

• Encore vivant ?
Ce cliché pris par Fabrice Bettembourg de Saint-Gervais-sur-Roubion (Drôme) a hélas été pris voici longtemps, en juin 1996. Il montre un Saviem R 4154 qui était stationné sur un terrain de Neuville-du- Poitou (Vienne). Ce camion de 15,6 tonnes de PTC était équipé d’une citerne à vin. Il avait appartenu aux établissements Guérin, un négociant en vins de Braslou (Indre-et-Loire). Son moteur était le six cylindres horizontal 572 de 6,23 litres et 120 chevaux, associé à une boîte à cinq rapports. Le R 4154, version à châssis long de 8,5 tonnes utiles du célèbre « Fainéant », sera ensuite remplacé par le Tancarville type R 1530. Qu’est devenu ce véhicule sorti d’usine vers 1957 ?

• Fourrager
Jean-Guy Thérond de Nîmes (Gard) nous a envoyé ce cliché d’un Berliet GR 205 datant d’il y a quelques années déjà, hélas. Équipé d’un plateau fourrager avec avancée au-dessus de la cabine, ce camion circule peut-être encore. Né en mars 1973 pour succéder au GR 200 à cabine Relaxe, le GR 205 en reprend globalement le moteur dans une version adaptée désignée M 620 T. Ce six cylindres de 9,5 litres délivre la même puissance de 195 chevaux. La boîte est une BDSL 6 à six rapports, une boîte BDSL 6 R à 11 rapports avec relais étant disponible en option. Le châssis, la cabine KB 2400 et les trains roulants sont ceux du GR 280. Le GR 205 connaîtra une belle carrière avec plus d’un millier d’exemplaires vendus en comptant les versions détarées à 17,5 tonnes et 18,5 tonnes.

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