• Rare Floirat
À la tête d’une entreprise de transports de marchandises, Bruno Orain de Messac (Ille-et-Vilaine) est également autocariste. Passionné par les autocars, il possède une jolie collection de véhicules qu’il a patiemment restaurés. Par le passé, il a eu l’opportunité de sauver un certain nombre de belles pièces mais, les années passant, il s’est rendu compte que toutes ne pourraient être restaurées comme il le souhaitait. Aussi Bruno revend-t-il une partie de ces cars, dont certains sont aujourd’hui très rares. C’est le cas de ce Floirat C 24, un modèle de 11,90 m de long et 6 m d’empattement équipé d’un moteur six cylindres Latil H16 de 8,36 litres et 130 chevaux. Donné par son constructeur pour une capacité de 65 places avec strapontins mais de 44 à 48 places en utilisation grand tourisme, cet autocar complet et en état moyen a été récupéré dans la Loire. Il appartenait aux cars Bunzli. Pour toute information, Bruno est joignable au 06 80 94 22 11.
• Saviem-LRS compact
Pour le même prix, en voici un deuxième, en fait pas tout à fait puisque ce Floirat YP 55 est badgé Saviem-LRS. Sorti d’usine en 1957, ce petit car de 27 à 32 places a été racheté en deuxième main en septembre 1967 par un autocariste de Lozère. Il a été sauvé in extremis par Bruno. Le lendemain de sa récupération (dans un endroit isolé et difficile d’accès du département), il devait partir à la casse ! S’il est entièrement à refaire, ce véhicule de 8,15 m de long est complet. Il est également rare aujourd’hui. Le YP 55 est propulsé par un quatre cylindres Panhard 4 HL de 110 chevaux, associé à une boîte à cinq rapports. En alternative, Floirat propose également le YH 55, propulsé par un quatre cylindres Hispano Hercules de 80 chevaux avec boîte à quatre ou cinq rapports.
• Mercedes de ligne
Parmi les autres cars que Bruno souhaite vendre, on trouve ce Mercedes O 321 HL, version longue du O 321 (longueur 10,60 m) propulsée par un six cylindres OM 321 de 5,1 litres et 110 chevaux. Ce car a été acquis en mai 1972 par les Voyages Layon de Thouarcé (Maine-et-Loire), probable-ment après avoir connu une première vie en Allemagne. Il est complet et en état correct sur le plan de la mécanique comme de la carrosserie. Tous les cars récupérés par Bruno sont remisés à l’abri dans des hangars fermés.
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