• Un Ch’ti bus
Sur une exposition organisée à Lille (Nord), Régis Delmotte de Bousbecque (même département) a photographié cet autobus CBM appartenant à l’association Amitram. Il s’agit d’un TDU 11 S de 11 m de long af chant une capacité de 22 places assises et 70 debout, animé par un six cylindres turbo Daf DT 615 de 6,15 litres et 153 chevaux, relayé par une boîte automatique Allison AT 543 à cinq rapports. Il bénéficie d’une suspension pneumatique intégrale et de quatre roues indépendantes. Mis en service en mars 1980, ce véhicule fait partie d’une commande de 99 exemplaires (n° 601 à 699) livrés en mars et avril 1980 à la CGIT (Compagnie générale industrielle de transport) de Lille. Les derniers seront réformés au milieu de l’année 2000.
• De France en Belgique
Le même jour, au même endroit, Régis a également immortalisé cet autobus Brossel BL 55 de janvier 1971, lui aussi sauvegardé par l’Amitram. Animé par un six cylindres Leyland O 400 et carrossé par Jonckheere, il fait partie d’une série livrée à la CGIT de Lille. Le BL 55 prend la suite du Brossel A 92 ARL, lui-même successeur de l’Isobloc 655 DHU. Ce dernier est spécialement développé pour le réseau urbain de Lille et possède déjà un moteur arrière et un pare-brise anti-reflets à pans coupés. Après la reprise d’Isobloc par Saviem, une dernière série de ces autobus est livrée à Lille sous l’appellation UI 20. Brossel en reprend ensuite la fabrication avec une chaîne cinématique différente et un pare-brise cylindro-cyclique.
• Vue sur mer
Georges Aslanian de Pau (Pyrénées-Atlantiques) a remarqué cet autocar interurbain Renault S 53 RX, pour une fois en France, mais c’était en juillet 2012. Le véhicule stationnait alors dans l’enceinte du camping Le littoral au lieu-dit Le Portau à Talmont (Vendée). Il s’agissait d’une version PM 022 à plateforme centrale avec le grand parebrise des versions luxe. Cet autocar appartenant à la société Océanic tourisme de Beauvoir-sur-Mer (même département) avait été racheté d’occasion en octobre 1999. Sa mise en circulation devait remonter à 1987 environ. Les versions PM 022 ont souvent été utilisées pour des trafics sous-traités par la SNCF, permettant le cas échéant l’emport de fret sur la plate-forme centrale.
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