• Carrossier inconnu
L’association Autocars anciens de France a déjà sauvegardé nombre de cars et bus français et étrangers. Un certain nombre de ces véhicules ont déjà été restaurés ou sont en instance de l’être. D’autres, encore en épave, attendent une hypothétique renaissance. C’est le cas de ce Citroën 46 DPUADI (vive la simplicité Citroën !) ayant visiblement appartenu aux Transports Citroën, photographié par Benoit Gruhier. Il arbore une réimmatriculation de novembre 1968 dans le Maine-et-Loire, ce qui semble indiquer qu’il a terminé sa carrière au sein du réseau d’Angers. L’auteur de sa carrosserie n’est pas connu. Elle pourrait avoir été signée par Currus à Paris ou par Carde à Bordeaux. Le moteur du 46 DPUADI est un six cylindres diesel de 4,578 litres et 76 chevaux SAE, assorti d’une boîte à cinq rapports. Son PTC est de 9,3 tonnes. Réceptionné en avril 1956, ce modèle compte parmi les tous derniers cars français encore équipés d’un capot…

• À l’agonie
De passage à Fléac (Charente), dans la banlieue d’Angoulême, en août dernier, Patrick Delefortrie a photographié de nombreux cars et bus dans la casse de Michel Dogimont. Le site a recelé jusqu’à 150 véhicules mais, du fait des nouvelles normes anti-pollution en matière d’hydrocarbures, le propriétaire a commencé à faire du ménage. Il reste environ 90 véhicules à présent. Parmi ces derniers figure cet autobus Renault R 4211 à moteur six cylindres horizontal sous plancher 572 de 120 chevaux provenant a priori du réseau d’Angoulême, comme de nombreux autres bus présents sur le site. Ce véhicule de 1953 environ est doté d’une carrosserie suburbaine de silhouette 333 avec arrière arrondi. Cette dernière étant dévorée par la corrosion, ce pauvre bus ne pourra plus guère servir que de banque de pièces…

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