Nous sommes au col de la Schlucht, sur la commune du Valtin (Vosges) vers 1952. Les touristes sont nombreux à avoir fait une halte à la brasserie de la Schlucht pour se rafraîchir au col, à 1 139 m d’altitude. Beaucoup sont arrivés là dans un des autocars garés en face de la brasserie. On peut en reconnaître la plupart. De gauche à droite, ce sont un Chausson AP 1 des transports Henri Nosal de Sarre-Union (Bas-Rhin) réimmatriculé en juin 1951 dans le nouveau système, un Renault 215 D des transports M. Gentes d’Oberlauterbach (même département) réimmatriculé en février 1951, un car carrossé inconnu de la Sceta de Gerardmer (Vosges), un Berliet PCK 8 W des transports Ambry de Plaine-de-Walsch (Moselle) et un Renault R 4191 à moteur horizontal sous plancher. Devant la brasserie stationne une Peugeot 401 D. Le parking situé en arrière-plan à l’extrême droite accueille une Ford Vedette et pas moins de trois Renault Colorale Prairie. (Carte postale collection Hervé Comby)
C’est le 21 octobre 1896 qu’est créée la Compagnie de l’Ouest électrique (COE) qui se voit chargée de la création et de l’exploitation du réseau de tramways du Mans (Sarthe). Ce sont deux matériels de la compagnie que l’on découvre ici en octobre 1944, alors qu’ils procèdent au déroulage du fil d’almélec à la hauteur du pont de l’Huisne. Celui du premier plan est un Renault AGK équipé d’un plateau à ridelles surbaissé et de roues à disque, probablement issu des Domaines et livré neuf en 1939 à l’armée française. Quant au second, c’est un ancien autobus Renault ZYAC converti en plate-forme à ciseau pour l’entretien des lignes aériennes. Il fait partie d’une série de six acquise par le réseau en 1934.
En avril 1969, six constructeurs français de matériels de travaux publics et de manutention (Albaret, Berliet, Bernard, Dragon, Griffet et Yumbo) décident de former un GIE (groupement d’intérêt économique). Dans le cadre de ce dernier, ils font stand commun dans les foires et salons, à commencer par la foire de Lyon. Sur cette dernière, les visiteurs peuvent ainsi découvrir un dumper Berliet T 30 U et une pelle hydraulique sur pneus Yumbo H 60 dont on voit ici un exemplaire livré à l’entreprise Bec de Clermontl’Hérault (Hérault). Équipée d’un quatre cylindres Deutz F4L912 de 62 chevaux à refroidissement par air et d’un double circuit hydraulique, cette machine affiche un poids en ordre de marche de 10,8 tonnes.
« Installé à Xonrupt (Vosges), Pierre Michel a mis un point d’honneur à motoriser son exploitation agricole. Pour celà, il s’est procuré un antique torpédo Citroën B 14 qu’il a sommairement aménagé en supprimant la banquette arrière et en découpant (à la scie à métaux) le fond de la caisse. L’engin se voit essentiellement chargé de convoyer jusqu’à la ferme la récolte de foin annuelle et peut-être quelques stères de bois à l’occasion. Alors, concurrence avec les “collègues”, course au progrès bien modeste ? En tout cas, ce véhicule rendra bien des services à travers prés et amusera, on s’en doute, les trois garçons de Pierre (Alain, Claude — au centre sur le cliché — et François), impatients d’empoigner le volant et de parcourir quelques arpents de prairie aux commandes de cette auto reconvertie. On peut même imaginer sans risque de se tromper qu’entre chien et loup, la B 14 a dû faire plus d’une fois le tour du lac de Longemer, pilotée par de jeunes conducteurs qui n’ont pas forcément fréquenté les bancs de l’auto-école. Mais après tout, il y a prescription… » (Envoi de Pierre Jacquot, Gagny (Seine-Saint-Denis)).
Prise sur la commune du Soler (Pyrénées- Orientales) au milieu des années soixante, cette photo montre un tracteur IH Mac Cormick F270 D attelé à une remorque (que l’on ne voit pas ici). Ce modèle est animé par un quatre cylindres diesel FD 136 M de 2 230 cm3 délivrant 35 chevaux à 2 000 tr/mn, assorti d’une boîte à six rapports (2 x 6 rapports en option). L’engin est conduit par Raphaël Gomez, alors âgé de 18 ans, et qui refait à présent des scooters Vespa… (Cliché collection Philippe Pétrequin, Saint-Maurice- Colombier (Doubs))
Ce pauvre tracteur Mercedes LPS 1924 attelé à une semi-remorque citerne à produits chimiques vient d’être victime d’un accident. À l’entrée nord du tunnel de Fourvières à Lyon, il a percuté un autre ensemble avant de se mettre en portefeuille. Animé par un six cylindres de 240 chevaux et doté d’une cabine fixe, il appartient aux transports Lombard de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var).
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