Originaires de l’Ardèche, les transports Sabaton s’installent ensuite à Vauvert (Gard), stratégiquement mieux placé pour l’exploitation de la flotte, principalement composée de citernes pinardières. La maison devient célèbre pour sa cavalerie de Bernard, puis de Krupp et enfin de Mack. À la fin des années soixante-dix, l’envolée du dollar fait basculer les achats vers Unic, avec des 190 U 35 T à moteur V8. Viendront ensuite des Iveco-Unic 190.30 T et 220.30 PT 6 x 2/4, puis des 190.32 PT et enfin des 190.32 PT Turbotech. Déçue par la fiabilité des « 32 », la maison rentrera ensuite des 190.38 PT Turbotech, à l’instar de celui-ci. Mis en service en 1992 et attelé à une citerne alimentaire Magyar à trois essieux, il est immortalisé dans la cour des distilleries Ryssen à Hesdin (Pas-de-Calais) le mardi 6 février 1996, où il vient de recharger son fret de retour pour le sud de la France. Un 190.38 PT Turbostar Spécial ainsi qu’un 220.38 PT 6 x 2/4 Turbotech seront également exploités puis viendront des Iveco MP 440 E 42 PT Eurotech. Fin septembre 2000, la maison est placée en redressement judiciaire et, au printemps 2001, elle est reprise par les transports Alainé de Mâcon (Saône-et-Loire).
Quand, en 1986, le code de la route français autorise les 40 tonnes avec cinq essieux, les transports Sabaton, dont le parc compte bon nombre de semi-remorques à deux essieux, rentrent plusieurs tracteurs Iveco- Unic 220.30 T 6 x 2/4. Fin 1990, la maison, dont la flotte est devenue intégralement Iveco, met en service ce 220.38 PT Turbotech, ici attelé à une citerne alimentaire Magyar à trois essieux. Contrairement aux 220.30 T puis aux 220.36 T, le Turbotech 6 x 2/4 est relativement rare sur le marché français. Celui-ci est fixé sur la pellicule dans la cour des distilleries Ryssen à Hesdin (Pas-de-Calais), le mardi 27 juillet 1999.
Les ultimes tracteurs acquis par le mythique transporteur gardois sont des Iveco Eurotech MP 440 E 42 PT à pavillon surélevé. Mis en circulation fin 1996 et attelé à une semi citerne alimentaire BSLT à trois essieux, cet exemplaire est conduit par Claudio, comme on peut le lire sur la visière de pare-brise… Le cliché est pris au même endroit que les précédents, cette fois le jeudi 7 août 1997. (Texte et photo Christian Baron)
Cette rubrique est la vôtre. Elle a vocation à être illustrée par vos photos d’archives concernant les véhicules de transporteurs disparus ou existant encore aujourd’hui, accompagnées de vos anecdotes : quelle était l’entreprise ou le propriétaire (dont les noms de figuraient pas forcément sur les portières), où était-elle basée, qu’est-ce qu’elle possédait comme véhicules (même si l’on ne dispose pas de photos de ces derniers), quels étaient ses trafics, ses liaisons habituelles, ses clients, et même ses chauffeurs.
Si vous avez travaillé pour une maison de transport et que vous recherchez d’anciens collègues, dites-le nous, mais il vous faudra pour cela joindre une photo de votre véhicule de l’époque, ou d’un autre… Vos souvenirs et vos compléments d’information concernant une entreprise qui aura été évoquée sont les bienvenus.
Alors, à vos plumes ou à vos ordinateurs. Ensemble, nous ferons revivre de belles pages du transport en France…
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