« Je suis chauffeur routier, en CFA (congé de fin d’activité, NDLR)depuis peu ; mon père était transporteur et m’a laissé une passion pour la marque à la locomotive. Concernant les transports Jonemane, j’avais envie de vous contacter depuis longtemps mais le temps me manquait. Suite à votre article du mois de janvier (n° 311 page 15, NDLR), j’ai commencé mes recherches, car mon papa et plusieurs de ses collègues étaient artisans transporteurs chez Jonemane, mais à Annecy en Haute-Savoie. J’ai donc commencé à récupérer des photos d’époque et quelques dates, mais ce n’est pas encore complet. En voici deux. Cordialement. Serge Dumas »

Grand merci pour votre courrier, où l’on apprend que les transports Jonemane affrétaient des transporteurs indépendants. Il faut dire que l’on s’en doutait un peu, vu la disparité des départements dans lesquels les véhicules à leurs couleurs étaient immatriculés. Les clichés en question montrent a priori un Berliet GR 200 carrossé en plateau à ridelles bâché avec ridelles en aluminium. Immatriculé en octobre 1969, ce beau camion dispose de la nouvelle mouture du six cylindres de 9,5 litres à injection magic, le M 620 P de 195 chevaux. Si sa bâche arbore bien le nom des transports Jonemane et de leur correspondant bruxellois, les transports Merz, le nom de Dumas figure quant à lui sur les portières. (photo 1)

Le second véhicule est un Berliet TAK 205 B de 21 tonnes de PTR attelé à une semi savoyarde à un essieu. Ce camion est propulsé par le même moteur que le précédent, mais monté en position droite et non couchée. C’est un M 620 Z3. La cabine est une Relaxe moins large et un peu moins profonde.

La boîte compte 11 rapports, la 12e étant verrouillée pour cause de vitesse excessive (mais elle sera couramment déverrouillée dans la réalité). (photo 2)

Cette rubrique est la vôtre. Elle a vocation à être illustrée par vos photos d’archives concernant les véhicules de transporteurs disparus ou existant encore aujourd’hui, accompagnées de vos anecdotes : quelle était l’entreprise ou le propriétaire (dont les noms de figuraient pas forcément sur les portières), où était-elle basée, qu’est-ce qu’elle possédait comme véhicules (même si l’on ne dispose pas de photos de ces derniers), quels étaient ses trafics, ses liaisons habituelles, ses clients, et même ses chauffeurs.Si vous avez travaillé pour une maison de transport et que vous recherchez d’anciens collègues, dites-le nous, mais il vous faudra pour cela joindre une photo de votre véhicule de l’époque, ou d’un autre… Vos souvenirs et vos compléments d’information concernant une entreprise qui aura été évoquée sont les bienvenus.
Alors, à vos plumes ou à vos ordinateurs. Ensemble, nous ferons revivre de belles pages du transport en France…

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