• Splendeur déchue
Notre ami Hervé Comby de Meymac (Corrèze) nous a transmis ces deux clichés, hélas pris il y a une vingtaine d’années. Amateurs d’autocars, ne courez plus, le véhicule a disparu depuis, et il y a peu de chances pour qu’il ait été sauvé ! C’était un Saurer 3 CT1D de 1949 ou 1950, habillé par un carrossier inconnu et équipé d’un six cylindres CT1D de 100 chevaux. Ce beau véhicule avait appartenau aux cars Maisonneuve de Belleville-sur-Saône (Rhône). Il reposait dans les dépendances d’une exploitation agricole près de Dracé (même département), en plein Beaujolais. Muni de voussoirs de pavillon, il avait dû être affecté à des services de tourisme du temps de sa grandeur.

• Vestiaire ex Bisontin
De retour de Mulhouse, Patrick Delefortrie du Quesnel (Somme) a remarqué cet autobus Berliet au bord d’un terrain de motocross non loin de la commune de Gondrecourt-le-Château (Meuse). De toute évidence, nous avons affaire à un ancien PR 100 PA de la Compagnie des transports de Besançon (CTB) qui en fera rouler quelque 55 exemplaires. Nanti d’une livrée spéciale et très gaie faisant appel à des dessins d’enfants, ce véhicule a probablement dû servir de bus info en fin de carrière, avant que d’être définitivement réformé. Il a ensuite été racheté en avril 1992 par un utilisateur inconnu de Haute-Saône avant d’échouer dans la Meuse pour servir de vestiaire ou d’abri… Réceptionné en mai 1972, le PR 100 PA est équipé d’un V8 Perkins type V 8.510 développant 187 chevaux à 2 800 tr/mn, relayé par une boîte automatique Wilson H 211.60 à quatre rapports à coupleur et commande électrique. Bruyant, polluant et peu fiable, le V8 Perkins sera avantageusement remplacé par le six cylindres Berliet MIP 06.20.30 de 185 chevaux, avec lequel le PR 100 connaîtra le succès.

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