Le réchauffement climatique n’est plus une notion abstraite sortie du cerveau de chercheurs ou de statisticiens. C’est devenu, déjà, une réalité. Et l’on peut régulièrement se rendre compte de ses premiers effets en regardant les nouvelles, au premier rang desquels les inondations. Pour de multiples raisons liées entre autres à la bétonisation à outrance, à la multiplication des zones aménagées où les cours d’eau sont canalisés, à la suppression de zones qui permettaient naguère aux mêmes cours d’eau de s’épancher, mais aussi à l’absence d’entretien des canaux et fossés dans des régions entières, les ruisseaux et rivières peuvent se muer en quelques heures en des torrents dévastateurs. Très souvent, les habitants touchés par ces catastrophes déclarent ne jamais avoir vécu cela alors que certains vivent au même endroit depuis des dizaines d’années.

Dans ces conditions et avec la multiplication des phénomènes qui s’apparentent aux fameux épisodes cévenols synonymes de précipitations record et prolongées au même endroit, nous ne pouvons que vous conseiller de réfléchir à la façon de vous prémunir contre ces éventuelles catastrophes, même si elles ne vous ont encore jamais touché. Pensez aux moyens de préserver vos biens, et en particulier vos collections, qu’il s’agisse de véhicules, d’objets ou de documents, contre les dégâts des eaux. Souvent, ces dégâts sont irréversibles. S’il est possible, avec beaucoup de courage — et d’argent — de restaurer un véhicule ayant été submergé, on ne compte plus les archives et collections qui ont été perdues à jamais pour cause d’inondation…

Nous vous souhaitons une agréable lecture.

Jean-François COLOMBET

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