La vie est injuste. Alors qu’il n’avait dû pleuvoir en tout et pour tout que trois jours de ce côté-ci du département depuis le début de l’année, l’édition 2023 de l’Ascension des vieux poids lourds du Var s’est déroulée en partie sous l’eau…

C’est moins de deux semaines après le Rallye des copains en Corrèze qu’a eu lieu la 14e édition de l’Ascension des vieux poids lourds du Var, organisée par l’ASPTA. Cette année, l’un des objectifs (ambitieux) de l’association était de faire découvrir aux participants le village de Saint-Tropez. Mission accomplie !

Aux côtés des fidèles de la manifestation, on relevait cette année la présence d’étrangers venus de loin, à savoir trois Suisses et un Anglais, tous ayant rallié le Var au volant de leurs véhicules. Chapeau ! Rendez-vous était donné au restaurant « Les quatre vents » au Cannet-des-Maures.

Après un café pris au bord même de la RN 7, le convoi s’est ébranlé pour atteindre le camping de la Chute du Grand Baou, au Val, près de Carcès, en passant par Entrecasteaux et Cottignac. Le beau temps s’est maintenu tout l’après-midi alors que les véhicules ont fait route vers Sainte-Maxime par Vidauban, La Garde-Freinet et Grimaud. En longeant la côte après avoir écorné la presqu’île de Saint-Tropez, les équipages ont pu constater que, même en mai, la circulation y est toujours difficile. La traversée de Sainte-Maxime en direction du Muy a été une épreuve mais aucun incident n’a été à déplorer et tous les véhicules ont rejoint le vaste parking d’une entreprise de location de matériel de TP pour la halte du soir.

Le lendemain, pour d’évidentes questions pratiques, c’est en autocar que les participants ont été transportés jusqu’à l’entrée de Saint-Tropez pour une visite du célèbre village, pittoresque et un peu moins fréquenté qu’en juillet-août. En soirée, après avoir repris la route, les véhicules ont rallié Fréjus avec un temps un peu plus sec qu’en matinée. La soirée au restaurant La Ferme du Blavet à Roquebrune restera inoubliable, révélant des talents cachés de chanteurs chez certains membres de l’association…

Enfin, le troisième jour a vu les convois partir pour Fayence, avec une ascension du massif de l’Estérel sous une bruine tenace… Paysages magnifiques et sacrés bons moments, l’ASPTA a une nouvelle fois prouvé son organisation sans faille dans une région qui compte parmi les plus difficiles de France en raison des problèmes de circulation et de stationnement, des routes souvent étroites et du relief…