« Quand le litre d’essence atteindra les 10 francs, la France s’arrêtera de rouler », prédisait-on dans les années soixante-dix. Le litre de carburant vient de dépasser les 1,50 € et le gazole est même désormais plus cher que l’essence sans plomb. Et tout cela pour « favoriser la transition énergétique ». De qui se moque-t-on ? Comme si l’augmentation des prix des carburants et les pauvres aides gouvernementales allaient convaincre les ouvriers habitant dans la campagne de l’Indre ou de la Haute-Savoie de passer à la voiture électrique… Le gouvernement est-il au courant des prix des véhicules en question, des problèmes de rechargement et de leur autonomie carrément incompatible avec la longue distance, les reliefs importants, les grands froids ? Quand on leur oppose les rendements ridicules du solaire et de l’éolien, les écologistes, partisans acharnés de l’abandon de la filière nucléaire, prônent d’abord une diminution drastique de la consommation d’électricité… mais sont à 100 % pour la voiture électrique ! Mais quelle radio ou quelle chaîne de télévision nous sortira enfin un reportage objectif sur la réalité de l’électrique, du diesel et de la transition énergétique ? On marche vraiment sur la tête.
Et en attendant, le prix du carburant pénalise gravement tous les Français, y compris les collectionneurs. Rouler en camion américain de la Seconde Guerre mondiale était déjà une gageure. C’est en passe de devenir un luxe inaccessible…
Bonne lecture.
Jean-François COLOMBET
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