Seul véhicule de la Première Guerre mondiale
présent sur le site, ce FWD a été l’épine dorsale
des armées américaines dès leur entrée en guerre
en 1917. Ce Type B est un camion à quatre roues
motrices capable de passer partout. Avec son
treuil, celui-ci servait comme tracteur d’artillerie.
Sa charge utile est de 3 tonnes.
Les amateurs de véhicules militaires connaissent bien cette manifestation annuelle de la deuxième quinzaine de juillet. La dernière édition, qui s’est tenue du 25 au 28 juillet derniers, a fait le plein de participants comme de visiteurs.
Seul véhicule de la Première Guerre mondiale
présent sur le site, ce FWD a été l’épine dorsale
des armées américaines dès leur entrée en guerre
en 1917. Ce Type B est un camion à quatre roues
motrices capable de passer partout. Avec son
treuil, celui-ci servait comme tracteur d’artillerie.
Sa charge utile est de 3 tonnes.
L’armée britannique a utilisé un grand nombre
de camionnettes bâchées de 400 kg de charge
utile, dénommées « car, light utility, 4 x 2 ». Elles
sont basées sur des modèles civils en production,
avec une caisse pick-up à l’arrière. La Standard
12 HP série UV est issue de la Flying 12, sa calandre
étant militarisée à partir du deuxième lot livré.
Celle-ci présente le matricule qu’elle a reçu
durant la guerre (M 6178036) et celui adopté
après 1945 (53 YG 14).
Guy est une marque britannique aujourd’hui
disparue. Elle a développé plusieurs modèles de
camions militaires, dont le Quad Ant à partir de
1938. C’est un tracteur d’artillerie à la carrosserie
dite « scarabée », utilisé pour le déplacement
de canons de moyen calibre. Six soldats peuvent
prendre place à l’intérieur du véhicule, dont le
moteur développe 60 chevaux. Celui-ci tracte un
canon de 18 livres, Ordnance QF 18 Pdr Mk IV
sur affût Mk V bipoutre écartable. Cette pièce
datant du début du 20e siècle a été régulièrement
modernisée jusqu’à son utilisation durant la
Seconde Guerre mondiale. Elle est normalement
tractée avec un caisson à munitions.
Le Scammel Pioneer R 100 est un tracteur
adopté par l’armée britannique en 1937. Il est
utilisé pour les pièces d’artillerie lourde comme
l’obusier de 7,2 pouces. Livré à 768 exemplaires,
ce camion dispose d’un treuil de 8 tonnes et d’un
pont roulant avec palan de 500 kg. Son moteur est
un six cylindres Gardner de 8,37 litres développant
102 chevaux à 1 700 tr/mn. Celui-ci a délaissé sa
livrée militaire pour une autre civile, plus colorée.
Opel a fabriqué des camions appelés Blitz
depuis les années trente jusqu’aux années
soixante. Avant la Seconde Guerre mondiale,
le modèle 3 tonnes est le plus courant. Ce n’est
pourtant pas le cas de ce porteur, un type 2,5-35
d’une tonne et demi de charge utile. Il a d’abord
été construit de 1938 à 1942 mais sa production
a été reprise après-guerre jusqu’en 1954. Son
moteur de 2,5 litres développe 55 chevaux.
Voici une autre rareté, un SdKfz 251/7 des
toutes dernières livraisons puisque son capot
moteur est d’une seule pièce s’ouvrant vers
l’arrière. C’est à partir de décembre 1944 que
cette modification a été apportée. Le 251/7 est
la version génie du célèbre transport de troupes
allemand, aisément reconnaissable aux travures
fixées sur les côtés du véhicule pour le franchissement
des petites coupures, humides (ruisseaux)
ou non (fossés).
Le dépanneur lourd M1A1 est un camion
construit par Ward-la-France et Kenworth pour
l’US Army. Après 1945, beaucoup ont été livrés
à l’armée française. Leur réforme les a conduits
dans les garages poids-lourds de l’Hexagone.
C’est le garage Canuel de Giverville dans l’Eure
qui a utilisé ce Ward 1000 series 5 jusqu’à sa
revente à un collectionneur britannique. Ce
camion est équipé d’un six cylindres Continental
22 R de 8,2 litres développant 145 chevaux à
2 400 tr/mn.
Foden a livré aux armées de sa gracieuse
Majesté quantité de camions de dépannage
S 106 MM 6 x 6. Dotés d’un moteur Rolls-Royce
290 L de 298 chevaux, ces camions sont maintenant
mis à la réforme, pour le plus grand
bonheur des collectionneurs et des entreprises
britanniques de dépannage poids lourds qui
récupèrent un camion tout-terrain à peu de
frais. Mis en situation avec la grue déployée,
ce véhicule porte encore son immatriculation
militaire, 34 KE 63.
L’armée américaine a remplacé ses GMC,
Diamond T et White de la Seconde Guerre mondiale
par des camions à l’apparence similaire mais
appartenant à trois classes de tonnage, 2,5 ton,
5 ton et 10 ton. Communément appelés Reo, du
nom de la firme ayant livré les premiers modèles
2,5 ton, ces camions ont été d’abord construits
chez Reo et Studebaker pour les petits modèles,
chez International Harvester, Mack et Diamond T
pour les modèles intermédiaires et chez Mack
pour les plus lourds. Ce M51, un camion de la
classe 5 ton, est un camion-benne. Dotée d’un
moteur Continental R 6602 de 224 chevaux accouplé
à une boîte de vitesses à cinq rapports, cette
série comporte de nombreuses variantes, de la
caisse cargo aux lanceurs de fusées Honest Jones
en passant par les tracteurs et les dépanneurs.
Voici un « Humvee » particulier, un M1025.
Il s’agit d’un véhicule à la cellule blindée (portes
et vitrages) armé d’un canon lance-grenades de
40 mm Mk 19. Il est doté d’un moteur de 6,2 litres
de cylindrée développant 150 chevaux.
Propriété d’un collectionneur français, ce
Kubelwagen, dont la dénomination officielle est
m. gl. Einheits Pkw (mittlerer geländegängiger
Einheits Personenkraftwagen, c’est-à-dire
voiture tous-terrains unifiée moyenne), est un
modèle extrêmement rare, et ici magnifiquement
restauré. Il a été construit par plusieurs firmes,
la principale étant Horch. Wanderer et Opel
produiront également ce modèle sous licence.
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