Vous avez été nombreux à réagir (positivement) au dernier édito. Il faut dire que le problème des énergies alternatives n’est qu’une question de bon sens. Du moins normalement, car le bon sens semble totalement échapper aux écologistes. Pour lutter efficacement contre les émissions de gaz à effet de serre, il est impératif de considérer les choses « du puits à la roue », c’est-à-dire en prenant en compte la fabrication de l’énergie en question et non uniquement sa consommation.

C’est là que l’on s’aperçoit que des carburants comme le XTL (gazole de synthèse réalisé à partir d’huiles végétales ou de graisses animales), le B 100 (gazole obtenu à partir de colza) ou le bio GNV (méthane obtenu à partir de déchets végétaux) peuvent se révéler nettement plus vertueux que l’électricité, tout en garantissant notre indépendance. L’interdiction à terme des moteurs à combustion est donc une stupidité que l’on doit à des imbéciles prisonniers du dogme qui n’y connaissent pas grand chose.

Mais avant de prendre des décisions lourdes de conséquences quant au choix des énergies alternatives à favoriser, il y aurait lieu de mener une réflexion globale incluant les autres modes de transport, notamment le maritime et l’aérien, qui seront eux aussi gros demandeurs de carburants alternatifs liquides ou gazeux car on voit mal comment l’électricité pourrait leur convenir. Reste la voile pour le premier (ne riez pas, on réfléchit déjà à la voile comme source de propulsion d’appoint) et l’élastique à remonter pour le second…

Bonne lecture.
Jean-François COLOMBET

 

Retrouvez tous les articles du numéro 363 en cliquant ICI

Publié le

Photos

Droits réservés