• Bon jus d’orange
Lors de la construction de la ligne TGV Sud-est Lyon-Marseille, Jean-Luc Meunier d’Orange (Vaucluse) a immortalisé deux grues très différentes dans les environs de sa ville. La première est une imposante Pinguely GC 15150 S à flèche treillis d’une capacité de 130 tonnes à 4 m. Le porteur est un CD (Consolidated Dynamics) 12615 de silhouette 12 x 6 animé par un six cylindres turbo Cummins de 420 chevaux, associé à une boîte Fuller T 905 à commande pneumatique et à des ponts Clark. Telle qu’elle apparaît ici avec sa tourelle et son pied de flèche, cette grue pèse 69,1 tonnes, le contrepoids pesant 27,8 tonnes à lui tout seul…

La seconde est une grue automotrice Pinguely TTR 220 4 x 4 de l’entreprise Lafont, établie à Alès (Gard). Cette machine construite dans les années quatre-vingt-dix est animée par un moteur Cummins de 175 chevaux. La capacité de levage est de 20 tonnes à 3 m et le poids en ordre de marche de 21 tonnes. La hauteur maximale de la flèche télescopique est de 19,25 m, auxquels il est possible de rajouter une allonge de 5,70 m et une fléchette en treillis de 7,20 m.

• Dernières Poclain
Dans son département, en juin 1999, Philippe Le Marrec de Pontchâteau (Loire- Atlantique) a photographié cette pelle Poclain sur chenilles qui appartenait à un entrepreneur de travaux agricoles. Il s’agit d’une 61 CK, l’un des derniers modèles fabriqués par la marque du Plessis-Belleville (Oise). Produite de 1985 à 1989, cette machine de 13,2 tonnes est entraînée par un quatre cylindres Deutz F4L913 de 68 chevaux DIN. Utilisant un châssis delta, elle est conçue pour travailler avec des godets de 370 à 710 litres suivant la nature des matériaux à déplacer. Conçue pour être proposée à un prix inférieur de 30 % à celui des machines équivalentes précédentes, la 61 se révélera peu fiable en début de production, avant que ses composants ne soient changés contre d’autres plus résistants.

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